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EN DIRECT - Covid-19: le confinement prolongé ce week-end dans les Alpes-Maritimes

Contrôle des attestations de sortie sur la Promenade des anglais, à Nice, le 27 février 2021

Contrôle des attestations de sortie sur la Promenade des anglais, à Nice, le 27 février 2021 - Valery HACHE © 2019 AFP

Un confinement en Ile-de-France "n'est pas d'actualité" malgré une forte tension à l'hôpital, a assuré Jérôme Salomon, qui a appelé à une "mobilisation maximale" pendant six semaines "cruciales".

Les infirmiers fâchés de ne pas pouvoir prescrire le vaccin

Les infirmiers, autorisés depuis vendredi à injecter les vaccins contre le Covid-19 sans qu'un médecin soit systématiquement présent, réclament de pouvoir également le prescrire, comme c'est le cas pour les médecins et les pharmaciens.

"Si les patients doivent passer chez leur médecin pour obtenir une prescription, pourquoi ne les vaccinerait-il pas?", s'interroge ce mercredi Daniel Guillerm, président de la Fédération nationale des infirmiers (FNI) qui réclame que les infirmiers puissent "prescrire le vaccin et vacciner en toute autonomie".

Si les pharmaciens et les sages-femmes sont, depuis la parution du décret au Journal officiel, autorisés à prescrire et injecter les vaccins contre le Covid-19, les infirmiers ne peuvent eux que l'injecter. Un "manque de considération vis-à-vis des infirmières et des infirmiers libéraux", avait dénoncé ce week-end le syndicat Convergence infirmière dans un communiqué demandant à ce que les infirmiers soient placés "au coeur de la politique de vaccination contre la Covid".

"La méthode qui consiste à créer une polémique entre les professionnels de terrain n'est rien d'autre qu'un contre-feu visant à cacher les insuffisances de la gestion des doses de vaccins", dénonce la FNI dans un communiqué.

Des évacuations sanitaires en Île-de-France dans les prochains jours

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a en outre annoncé lors de son point presse que des évacuations sanitaires auront lieu en Île-de-France dans les prochains jours.

Le confinement prolongé dans les Alpes-Maritimes

Après deux week-ends de confinement, les Alpes-Maritimes vont poursuivre ces mesures pour ce week-end, a annoncé Gabriel Attal lors de son point presse ce mercredi.

"Ces mesures produisent des effets, le taux d’incidence a baissé de 22% en une semaine. Il y a légitimement une demande de pouvoir assouplir, relayée entre autres par la maire de Nice. Ce que je peux dire, c’est que le taux d’incidence reste élevé, la saturation des réanimations reste élevée. Pour cela il a été décidé de prolonger le confinement pour ce week-end et un point sera fait la semaine prochaine pour envisager de lever la mesure", explique-t-il.

En outre, Gabriel Attal a tenu à souligner la mobilisation de l'ensemble du département ces derniers jours.

"Le département est celui qui a pris en premier des mesures difficiles parce que la situation était préoccupante et qu’il y avait une hausse. Il y a une mesure difficile qui a été prise, celle du confinement le week-end. Je veux saluer les élus locaux."

Attal s'explique sur les disparités entre régions

Interrogé sur les raisons d'un confinement dans certains départements et non dans d'autres, le porte-parole du gouvernement a rappelé la manière dont les décisions locales étaient prises.

"Je crois qu’on doit maintenir un équilibre entre nécessité de tenir compte des spécificités et la lisibilité des décisions. L’approche territoriale est la bonne méthode et nous la continuons autant que possible. Cela doit se faire dans la concertation et les décisions sont prises à l’issue de concertations nourries. Il arrive que les avis divergent, mais il est important de se parler", a-t-il expliqué.

En outre, Gabriel Attal a souligné que plusieurs critères étaient alors pris en compte.

"Il faut avoir l’analyse la plus fine possible. Quand on regarde un département, on regarde le taux d’incidence, on regarde aussi la saturation des services de réanimation, toute une batterie de critères pour les décisions que nous jugeons nécessaires."

Attal évoque une baisse des hospitalisations des plus âgés

Lors de son intervention, Gabriel Attal a également souligné que grâce aux "mesures ciblées" prises par le gouvernement ces dernières semaines ainsi que la vaccination, "le nombre de personnes de plus de 80 ans hospitalisées commence à baisser."

"Nous voulons redoubler d'efforts dans les départements ou le Covid circule", a-t-il ajouté.

Ce dernier a en outre détaillé que la situation était "particulièrement préoccupante" dans les Hauts-de-France, en Île-de-France et dans la région Sud.

"Nous ne devons et ne pouvons rien relâcher pour l'instant, nous devons rester prudents dans les départements ou l'épidémie est sous contrôle."

"Nous sommes sur une ligne de crête", assure Gabriel Attal

Lors de son habituel point presse tenu après le Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a souligné qu'actuellement, la France était "sur une ligne de crête."

"Nous avons des semaines de secousses, de risques, mais nous avons un espoir, le vaccin. 4 millions de Français ont reçu les deux doses."

Il a également souligné que l'objectif de 10 millions de vaccinés d'ici les prochaines semaines était toujours possible.

Des transferts de patients envisagés entre les Hauts-de-France et la Belgique

L'Agence régionale de Santé des Hauts-de-France - confrontée à une satuation des services de réanimation dans la région - annonce dans un communiqué travailler "à l’organisation prochaine de transferts (de patients) vers la Belgique".

"Ces transferts concerneront des hôpitaux belges frontaliers, partenaires habituels des hôpitaux français dans le cadre d’accords transfrontaliers", précisent les autorités sanitaires. "Ils pourraient être organisés dès aujourd’hui ou dans les prochains jours selon les capacités d’accueil disponibles, l’éligibilité de patients et l’accord des familles."

L'Élysée ne veut pas du passeport sanitaire France-Israël proposé par Netanyahou

Benyamin Netanyahou aimerait mettre en place des passeports sanitaires entre Israël et la France, comme ce qui a été fait entre la Grèce et l'État hébreu. Le Premier ministre israélien a expliqué à I24News vouloir ainsi permettre aux voyageurs de "faire des allers-retours sans le moindre obstacle" entre les deux pays.

"Les propos de Benjamin Netanyahu n'engagent que lui", répond l'Élysée à BFMTV, qui estime que la "question d'un passeport sanitaire doit se régler au niveau européen":

"La France n'entend pas, à ce jour, régler la question de manière bilatérale, d'autant que le Président la juge prématurée : manque de données, contagiosité ou pas des personnes vaccinées, interrogations éthiques et pratiques..."

50 soignants envoyés en renfort à Wallis et Futuna

Le gouvernement a annoncé l'envoi de renforts sanitaires, dont 50 soignants, pour aider le petit archipel de Wallis et Futuna à faire face à ses premiers cas de Covid-19, découverts depuis samedi.

"Des moyens matériels sont attendus dans l'archipel dès le 10 mars. La réserve sanitaire est mobilisée. Plus de 50 professionnels de santé permettront de venir renforcer les capacités d'hospitalisation au cours des prochaines semaines", précise un communiqué conjoint des ministères des Outre-mer et de la Santé.

Pour enrayer l'épidémie, de premières mesures ont été prises dimanche, et un confinement strict et contrôlé de deux semaines a été décrété mardi sur l'archipel, où "48 personnes ont été testées positives" depuis 5 jours, dont trois sont hospitalisées, avec une personne en réanimation, selon le communiqué.

Afin d'assurer "la continuité territoriale", les liaisons aériennes nécessaires seront maintenues, avec un protocole sanitaire strict, notamment pour approvisionner le territoire en tests, masques et vaccins, selon le texte.

Fallait-il reconfiner? Pour Richard Ferrand, "c'est facile de refaire le match"

Pour Richard Ferrand, "le confinement doit être le dernier recours, il faut le faire lorsque c'est absolument nécessaire". Mais ne pas l'avoir déclenché est-il une "erreur politique" et "sanitaire", étant donné la saturation de certains services de réanimation, comme l'a argué le généticien Axel Kahn ce mardi sur BFMTV?

"C'est un peu facile de refaire le match, de dire on aurait dû faire ça", rétorque le président de l'Assemblée nationale. "Quand j'entends les critiques sur toutes les décisions qui ont été prises, je me demande si on croit que les gens qui décident sont totalement décébrés? Qu'ils font les choses n'importe comment? Je ne le crois pas."

D'après Richard Ferrand, "la France fait face à cette pandémie, aussi en terme de vie économique et sociale, au moins aussi bien que nos principaux voisins".

#TousAntiCovid passe la barre des 100.000 personnes notifiées

Cédric O se félicite ce matin: "#TousAntiCovid sauve des vies", salue sur son compte Twitter le secrétaire d'État chargé de la Transition numérique. L'application de traçage du gouvernement, très critiquée à ses débuts, a notifié plus de 100.000 personnes suite à une exposition au Covid-19. Au total, près de 13,5 millions de personnes ont téléchargé ou activé l'application.

L'indemnisation du chômage partiel inchangée jusqu'à fin avril

Le ministère du Travail a annoncé le maintien jusqu'à fin avril des conditions actuelles d'indemnisation du chômage partiel, afin d'aider les entreprise à lutter contre les conséquences économiques et sociales de la crise du Covid-19.

Ces règles prévoient le maintien de l'indemnité à 84% du salaire net pour les salariés, et un reste à charge nul pour les employeurs des secteurs les plus touchés par la crise (tourisme, culture, sport et loisirs, hôtellerie-restauration, transport... et les activités en dépendant). Pour les entreprises des autres secteurs, le reste à charge est de 15%.

Le gouvernement a déjà repoussé à plusieurs reprises, à chaque fois pour un mois, un éventuel durcissement des règles, qui verrait le reste à charge passer à 40% (avec une indemnisation du salarié baissant à 60%).

L'exécutif tient le cap face aux critiques sur sa stratégie

Un nouveau Conseil de défense sanitaire est convoqué ce mercredi matin, alors que la stratégie de l'exécutif fait l'objet de nouvelles critiques. Ce n'est pas un confinement qu'il faut, mais plus de vaccins, jugent les édiles du Pas-de-calais, tandis que le préfet a décidé de confiner Dunkerque 3 semaines de plus. En Île-de-France, l'absence de confinement le week-end est jugée irresponsable par de nombreux médecins.

L'exécutif lui tient le cap: les confinements ne sont déclenchés que lorsqu'il n'y a plus aucune autre solution, et "nous n'en sommes pas là". Il se veut même rassurant : si les services de réanimation sont effectivement au bord de la saturation, les taux de contamination, eux, tendent plutôt à baisser. Avec la multiplication des contrôles du couvre-feu et la campagne de vaccination, on estime au sommet de l'État qu'il faut tout faire pour éviter la solution extrême.

Le seuil des 1000 malades en réanimation dépassé en Île-de-France

La courbe continue de progresser. La région parisienne, confrontée au variant anglais du coronavirus, plus contagieux, a vu le nombre de malades du Covid-19 monter en flèche dans les services de réanimation de ses hôpitaux, jusqu'à 1018 malades ce mardi pour "moins de 1050" lits disponibles en théorie, selon l'Agence régionale de santé (ARS).

C'est la première fois que le seuil des 1000 malades en réanimation dans la région est dépassé depuis le 18 novembre, lors du deuxième confinement.

En conséquence, l'ARS a donné "l'ordre ferme" aux hôpitaux et cliniques de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales pour augmenter les capacités d'accueil, avec un objectif de 1577 lits de réanimation.

Le confinement "pas d'actualité" en Île-de-France, nouveau Conseil de défense

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'évolution de l'épidémie de Covid-19. "Mesure de dernier recours", un confinement en Ile-de-France "n'est pas d'actualité" malgré une forte tension à l'hôpital liée au Covid-19 et des contaminations en hausse. C'est ce qu'a assuré ce mardi le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, qui a appelé à une "mobilisation maximale" pendant six semaines "cruciales".

La situation en Île-de-France et dans les autres territoires "sous surveillance" sera malgré tout examinée ce mercredi matin lors d'un nouveau Conseil de défense.

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