Déontologie: l'industrie pharmaceutique veut attirer les lanceurs d'alerte

Peu connu du grand public, le comité de déontovigilance des entreprises du médicament (Codeem) a exprimé ce vendredi son souhait d'étendre sa saisine aux lanceurs d'alerte et d'inviter les entreprises pharmaceutiques à se doter de dispositifs internes pour les protéger.
Créé en 2011 par l'association française des entreprises pharmaceutiques (Leem), mais fonctionnant comme un organe indépendant, le comité de déontovigilance des entreprises du médicament (Codeem) souhaite que les lanceurs d’alerte puissent le saisir. D’autre part, le Codeem incite les groupes pharmaceutiques à protéger ces derniers via des structures internes. Actuellement, il ne peut pas être saisi directement par des personnes physiques.
Pratiques "déontologiquement critiquables"