BFMTV
Santé

Covid-19: moins de 60 transferts de patients entre régions depuis la mi-mars

Arrivée d'un malade du Covid-19 évacué depuis la région parisienne à l'aéroport de Biarritz, dans le sud-ouest de la France, le 19 mars 2021, avant son transfert à l'hôpital de Bayonne.

Arrivée d'un malade du Covid-19 évacué depuis la région parisienne à l'aéroport de Biarritz, dans le sud-ouest de la France, le 19 mars 2021, avant son transfert à l'hôpital de Bayonne. - MEHDI FEDOUACH © 2019 AFP

Selon des données communiquées par le ministère de la Santé, les évacuations sanitaires ont été bien moins nombreuses lors de la deuxième quinzaine de mars que pendant le début du mois.

Moins de 60 malades du Covid-19 hospitalisés en réanimation ont été transférés hors de leur région depuis la mi-mars, dont une vingtaine depuis la semaine dernière, selon un bilan transmis par le ministère de la Santé.

Les évacuations sanitaires se poursuivent à un rythme nettement inférieur aux "dizaines voire centaines" de transferts évoqués début mars par le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Aux 38 patients évacués entre le 13 et le 23 mars, se sont ajoutés 21 autres malades entre le 24 et le 31 mars, d'après la Direction générale de la santé.

Des évacuations souvent par voie aérienne

Presque tous ont été évacués par voie aérienne (avion ou hélicoptère) depuis les Hauts-de-France vers la Bretagne (8 malades), depuis l'Ile-de-France vers les Pays de la Loire (6) et depuis Provence-Alpes-Côte d'Azur vers l'Occitanie (6).

S'y ajoute un transfert en ambulance entre le Grand Est et le Luxembourg.

Des transferts qui vont "s'accélérer", prévient Véran

Ces opérations restent insuffisantes pour désengorger les régions submergées par la troisième vague épidémique mais "les évacuations sanitaires sont amenées à s'accélérer", a affirmé Olivier Véran jeudi sur France Inter.

Le ministre a assuré avoir demandé aux hôpitaux franciliens "de mettre les bouchées doubles pour évacuer des patients", malgré les réticences des familles. "C'est sans doute très compliqué mais c'est aussi très nécessaire et, en définitive, on n'a pas la possibilité de faire autrement", a-t-il ajouté.

H.G. avec AFP