Cinq bonnes raisons de covoiturer

Les Français mettent 50 minutes en moyenne pour l'aller-retour domicile-travail. Le covoiturage représente un mode de transport alternatif moins fatiguant, qui offre de plus en plus de commodités.

Un salarié sur cinq passe entre une heure et une heure et demi dans les transports tous les jours, selon une étude du ministère du Travail. Or, plus de sept Français sur dix optent pour la voiture pour se rendre au travail, selon une enquête de l'Insee publiée le 17 janvier. Et les accidents de la route restent la première cause professionnelle de décès. 

Voici cinq bonnes raisons de covoiturer, avec des exemples d'initiatives prises par des entreprises pour faciliter le principe. 

1- Moins de fatigue

Voyager à plusieurs limite les risques d'endormissement au volant et bien souvent, permet de se relayer pour ne pas conduire tout du long, ou tous les jours. Et, à plus grande échelle, le covoiturage réduit les embouteillages, et donc le temps de transport et le stress qui va avec.

2- Utile pendant les pics de pollution

Humanis, groupe spécialisé dans la protection sociale, a organisé pour ses salariés une plateforme de covoiturage qui a fait ses preuves pendant les pics de pollution et la circulation alternée avec 250 inscrits sur 2500 salariés franciliens.

3- Des plateformes interentreprises

Dans les petites entreprises, il n'est pas toujours évident de trouver des collègues qui habitent près de chez soi. Et on n'a pas forcément envie de parler boulot sur le chemin du retour.

D'où l'intérêt des plateformes interentreprises de covoiturage, comme celle mise en place par Rennes Métropole en 2015, dans le cadre de son plan de déplacements interentreprises. 500 covoitureurs s'y sont inscrits.

4- Des places de parking plus proches

Pour inciter leurs salariés, des entreprises, comme la MGEN, mettent en place des places de parking "vertes", plus faciles d'accès.

5- Une carte interactive sur l'intranet

D'autres, comme STMicroelectronics, ont fait appel à Mktic, qui calcule quels salariés auraient intérêt à partager leur véhicule en fonction des horaires et lieux d'habitation. D’ores et déjà, une carte interactive est accessible sur l’intranet pour aider les covoitureurs, même ponctuels, à trouver véhicule à leur pied.

Rozenn Le Saint