ZAPPING – Grosse fatigue pour Macron à l'Assemblée

ARENE PARLEMENTAIRE - L'éternelle compétition entre la France et l'Allemagne, la politique familiale, l'engagement du gouvernement sur les questions d'environnement et la grosse fatigue du ministre et l'Economie. BFMTV.com vous résume la séance de ce mercredi 15 octobre.

Les questions au gouvernement se transforment parfois en théâtre où s'enchaînent petites phrases bien préparées et répliques assassines, que ce soit au sein de l'Hémicycle, dans les couloirs du Palais-Bourbon ou sur les réseaux sociaux.

BFMTV.com vous résume la séance de ce mercredi consacrée aux questions européennes.

# Un hémicycle désertique

Les questions au gouvernement sont habituellement le seul moment où les bancs de l'Assemblée nationale sont pleins. Mais la séance de ce mercredi était consacrée à des questions européennes, après des séances très tardives dans la nuit de mardi à mercredi sur le projet de budget de la Sécurité sociale et alors que le PS est tiraillé par des règlements de compte. Résultat, les bancs étaient très clairsemés.

Et que donne une séance de questions au gouvernement dans de telles conditions?

Globalement, le ton était plus calme et des députés que l'on ne voit jamais ont pu s'exprimer. C'est le cas du député UMP Jean-Claude Mignon qui n'avait pas posé de question orale depuis février 2013, ainsi que son collègue UMP Axel Poniatowski (décembre 2013) ou la socialiste Marietta Karamanli (février 2014).

# Un ministre très fatigué

A l'heure de la sieste, Emmanuel Macron a eu du mal à refréner ses bâillements.

# Un jeu de mot… très chaud

"J'ai l'impression que la maison est en train de brûler et que vous êtes en train de sortir la toile de tente", a lancé le député UDI Arnaud Richard en échos au discours de Jacques Chirac en 2002. "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs", avait lancé le Président français lors du Sommet mondial du développement durable organisé par les Nations unies.

"Qui ne dit mot consent", lui a rétorqué la ministre de l'Ecologie, en rappelant que le groupe UDI s'était abstenu sur le vote du projet de la loi sur la transition écologique. Pas sûr que les abstentionniste socialistes sur le volet recette du Budget soient du même avis que Ségolène Royal.

# La fin d'un secret déjà terminé

Les 28 ministres européens des finances, réunis en Ecofin, sont parvenus à un accord à Luxembourg, mi octobe, pour pratiquer dès 2017 l'échange automatique d'informations. Interrogé à ce sujet, Michel Sapin s'est félicité de la fin prochaine du secret bancaire: "en 2017, ce sera terminé". Pour son collègue Christian Eckert, c'était déjà terminé en mai 2014. Et Nicolas Sarkozy disait déjà la même chose en 2009. Cette fois sera peut-être la bonne.

Karine Lambin