BFMTV
Politique

Valérie Trierweiler réclame 85 000 € aux auteurs de sa bio

-

- - -

Valérie Trierweiler réclame 85 000 euros de dommages et intérêts aux auteurs de sa biographie intitulée « La Frondeuse ». La Première dame porte plainte pour "diffamation et atteinte à la vie privée".

Valérie Trierweiler réclame 85 000 euros de dommages et intérêts aux auteurs de sa biographie intitulée « La Frondeuse », a-t-on appris jeudi auprès de son avocate Me Frédérique Giffard. La Première dame de France a porté plainte pour "diffamation et atteinte à la vie privée" contre les journalistes Christophe Jakubyszyn, directeur adjoint en charge du service politique de TF1-LCI, et Alix Bouilhaguet, grand reporter au service politique de France 2, co-auteurs du livre.
Le procès est programmé le 10 décembre prochain, devant la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris.
La compagne de François Hollande avait décidé début octobre de porter plainte; l'éditeur de la biographie, Yves Derai (Edition du Moment), est lui aussi visé.

« Des rumeurs visant à salir sa personne »

La compagne du président François Hollande réclame au total 85 000 euros, dont 40 000 euros pour atteinte à la vie privée, 40 000 euros pour diffamation, ainsi que 5 000 euros pour frais de justice, a précisé Me Frédérique Giffard.
L'avocate avait expliqué début octobre que « le caractère des propos sous forme d'affirmations des auteurs, adossés à des rumeurs non avérées et malveillantes visant à salir sa personne et ses proches, [avaient] conduit Mme Valérie Trierweiler à prendre cette décision » d'une action en justice.
Me Giffard avait également fait valoir que les documents de présentation de « La Frondeuse » revendiquaient « à tort » des « entretiens exclusifs » avec la compagne du chef de l'Etat.
Cette biographie raconte les premiers pas de la journaliste au côté de son compagnon, devenu président de la République, avec l'affaire du tweet de soutien à l'adversaire de Ségolène Royal aux législatives de La Rochelle, ainsi que sa vie professionnelle, y mêlant des confidences anonymes sur son passé sentimental.
Les auteurs, qui évoquent dans l'ouvrage une relation intime qu'auraient entretenue Mme Trierweiler et l'actuel président du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian (UMP), sont également poursuivis en diffamation par ce dernier.

La Rédaction avec AFP