1600 postes supprimés au ministère des Sports: "une base de discussion", selon Griveaux

Il fallait rassurer, après une rentrée directement dans le grand bain pour la nouvelle ministre des Sports: à peine en poste, Roxana Maracineanu a découvert une lettre de cadrage lui annonçant la suppression de 1.600 postes de conseillers techniques d'ici 2022 et la réduction de 7% de son budget. "Je pense que cette annonce est vraiment très brutale", a réagi la ministre sur notre antenne. Ce dimanche dans BFM Politique, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a donc jouer la temporisation pour éteindre ce début de crise gouvernemental, d'un effet douteux alors que la ministre entre à peine en fonction.
"C’est une base de discussion, à l’évidence", a-t-il affirmé à propos du chiffre de 1.600 postes supprimés. "C’est dans la discussion qui se fera avec le Premier ministre que les choses se stabiliseront. Il y a un échange, des positions qui peuvent bouger."
Une décision "d'en haut"
L'opération de déminage ne s'est pas arrêtée là pour le lieutenant d'Emmanuel Macron.
"C’est l’apport de l’expertise des ministres. On a fait le choix de ministres venus de la société civile, qui connaissent bien leurs sujets. Je pense qu’ils rendront les meilleurs arbitrages", a-t-il affirmé, laissant entrevoir une marge de manœuvre à Roxana Maracineanu. La ministre semblait toutefois se faire peu d'illusions, affirmant que cette décision "venait d'en haut".
Sur le fond, le discours tenu par Benjamin Griveaux n'a pas de quoi la rassurer: "Le sport français a besoin d’avoir des décisions qui sont prises au plus près du terrain, et sans doute un peu moins dans des administrations centrales à Paris", a expliqué le porte-parole du gouvernement.