Solère souhaite établir un pointage pour les manifestants condamnés

Thierry Solère - MARTIN BUREAU / AFP
Les black blocs sont dans le collimateur de la majorité. Après les dégradations commises lors du 1er mai à Paris, "la réponse pénale est là", estime Thierry Solère, mais il faut aussi, selon le député La République en marche, "des réponses très précises et très techniques" à la question des violences lors des manifestations.
Sur notre antenne, l'élu des Hauts-de-Seine (visé par une enquête préliminaire pour suspicion de fraude fiscale), formule une proposition pour endiguer ces "violences absolument scandaleuses": obliger les manifestants déjà condamnés pour des dégradations ou des violences à pointer au commissariat les jours de manifestation.
"J’ai souvenir, quand il y avait du hooliganisme et des batailles rangées dans les stades de football – je suis le député de Boulogne-Billancourt, au Parc de Princes, on a connu ça pendant des années -, qu’il y a eu un arsenal judiciaire déployé", explique Thierry Solère.
"Quand vous avez quelqu’un qui casse tout, qui est interpellé et condamné, il y a une sanction complémentaire: c’est que pendant X mois, ou X années, à chaque fois qu’il y a une grande manifestation, il doit aller pointer, pendant la durée de la manifestation, au commissariat à côté de son domicile", propose-t-il.
Une mesure qui,selon le député, a déjà fait ses preuves aux abords des stades de football. "Aujourd’hui vous pouvez retourner en famille au Parc des Princes", assure-t-il.