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Politique

Royal candidate d'un "rassemblement" de gauche aux Européennes? Réponse "en janvier"

Ségolène Royal lors de sa passation de pouvoir avec Nicolas Hulot le 17 mai 2017

Ségolène Royal lors de sa passation de pouvoir avec Nicolas Hulot le 17 mai 2017 - GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Après avoir jugé "absurde" de se présenter aux élections européennes en tant que tête de liste du Parti socialiste, Ségolène Royal a indiqué ce dimanche qu'elle se prononcerait début 2019 sur une candidature rassemblant les différents courants de la gauche.

Ségolène Royal décidera en janvier de son éventuelle candidature aux élections européennes de mai prochain, en fonction de la possibilité ou pas d'un "rassemblement" à gauche, a indiqué dimanche l'ancienne finaliste de la présidentielle de 2007.

"Est-ce que, oui ou non, il y a une volonté et une capacité de rassemblement de celles et ceux qui ne veulent pas qu'il y ait au niveau européen de chaos politique et d'incapacité à agir au niveau européen ?", a interrogé l'ancienne ministre ce dimanche dans le Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos.

"On parle à tout le monde", a-t-elle répondu à l'évocation des noms de Yannick Jadot (EELV), Benoît Hamon (Génération.s) et Jean-Luc Mélenchon (LFI), concluant qu'"il faut qu'il y ait des stratégies de rassemblement". "Il faut que les choses se décantent un peu, on verra en janvier", a indiqué Ségolène Royal.

"Je ne suis plus membre volontairement du PS"

L'ex-ministre de l'Environnement de François Hollande avait refusé en novembre l'invitation du PS à devenir sa tête de liste, jugeant cette hypothèse "absurde".

"Je suis une femme de gauche, mais je ne suis plus membre volontairement du PS. Je ne suis pas là pour venir à la rescousse des appareils politiques et je l'ai dit très gentiment aux responsables socialistes qui m'ont sollicitée", avait-elle expliqué.

L'ancien député socialiste Julien Dray, qui s'était proposé pour mener une liste PS aux Européennes, a également appelé dimanche, sur Radio J, la gauche à "se poser la question des convergences et se rassembler" en vue du scrutin de mai 2019. Interrogé à propos de Ségolène Royal, dont il avait été une cheville ouvrière de la campagne en 2007, il a assuré qu'elle avait "perçu des choses bien avant" d'autres en défendant "l'ordre social juste".

Me.R. avec AFP