Robert Ménard sur RMC : « Il faut aussi dissoudre les groupes d’extrême gauche »

Peu avant l’annonce par JM. Ayrault de la dissolution de groupuscules d’extrême droite, Robert Ménard était l’invité des Grandes Gueules ce mardi sur RMC. Affirmant que « les antifas frappent également les gens dans la rue », le candidat à la mairie de Béziers a appelé à la dissolution des groupes d’extrême gauche.

Robert Ménard se défend : « Oui, je vais parler partout ». Invité ce mardi dans les Grandes Gueules sur RMC, le candidat à la mairie de Béziers a confirmé qu’il était « allé intervenir au Local [le bar où Serge Ayoub et les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) se réunissent] sur la liberté d’expression. Quand j’y suis allé, on ne leur reprochait rien. Mais je n’y retournerai pas », a tenu à préciser le fondateur de Reporters Sans Frontières, près d'une semaine après la rixe qui a coûté la vie à Clément Méric.

« Ces gens aussi violents, il faut les dissoudre ! »

Interrogé sur la dissolution des groupuscules d’extrême droite – peu avant qu’elle soit annoncée par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault –, Robert Ménard a répondu : « S’il faut les dissoudre, il faut dissoudre aussi les groupes d’extrême gauche, les antifas. Moi je ne les connaissais pas, je suis un spécialiste ni de l’un ni de l’autre, quand je vois les photos, chaque fois je ne sais pas d’où ils viennent, on ne sait pas si c’est l’extrême droite ou l’extrême gauche. Ces gens aussi violents, il faut les dissoudre ! Je rappelle que quand on a dissous la Ligue Communiste, avant qu’elle se reconstitue en Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), on a dissous en même temps Ordre Nouveau, une droite qui n’était pas convenable, Pompidolienne à l’époque ».

« Les antifas frappent également les gens dans la rue »

Et alors qu’on lui fait remarquer que la LCR ne frappe pas des gens dans la rue, Robert Ménard poursuit : « Les Antifas le font exactement de la même façon et ils l’ont même fait après quand ils sont allés à la chasse à un certain nombre de gens, à Nantes par exemple. Honnêtement, je n’ai pas plus de sympathie pour les uns ou les autres. La violence c’est détestable. Moi j’aime le débat, c’est pour ça que je vais débattre avec tout le monde ».

J.V.