Présidentielle 2027: Éric Zemmour dit "se préparer" pour le scrutin, assurant avoir "appris de (ses) erreurs"

Une nouvelle candidature en vue pour le président de Reconquête? Éric Zemmour n'a pas rejeté la possibilité d'être une nouvelle fois candidat à la présidentielle ce dimanche 2 mars sur le plateau de BFM Politique.
"Je me prépare, on verra bien", soutient l'ancien journaliste, sans promettre que son nom figurera sur un bulletin de vote en 2027.
"A priori, s'il y a un candidat Reconquête, ce sera moi", ajoute-t-il, mettant de côté une éventuelle candidature pour son parti de l'eurodéputée Sarah Knafo, même si elle connaissait une montée de popularité. "Ce ne sont pas les sondages qui déterminent le choix d'un candidat", soutient Éric Zemmour.
"Je passe beaucoup de temps parmi mes militants, je vais dans toute la France pour les voir, pour les écouter", assure encore le président de Reconquête, à propos d'une possible campagne à venir.
"Des tas de choses" apprises de 2022
Éric Zemmour assure qu'en cas de nouvelle candidature, la façon dont il mènera campagne ne sera pas la même, car il a "appris des tas de choses" de sa campagne présidentielle de 2022.
"J'ai appris qu'on ne peut rien prévoir. Il y a des événements qui vous tombent dessus", dit-il, faisant référence au début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, soit moins d'un mois avant le premier tour.
"La guerre en Ukraine a faussé la campagne et a changé la donne de la campagne. Ça a modifié les dynamiques qui étaient évidentes la veille encore de ce 24 février. (...) Le 23 février, j'étais au second tour", soutient l'ex-candidat, finalement arrivé quatrième avec 7,07% des voix.
"Je ne cherche pas à me dédiaboliser"
"J'ai appris de mes erreurs avec les médias", soutient encore Éric Zemmour, à propos de 2022, "j'ai appris que j'étais peut-être parfois trop franc et trop direct".
"Je ne cherche pas à me dédiaboliser", soutient en revanche l'ex-journaliste, évoquant Donald Trump "qui ne s'est pas dédiabolisé et qui a gagné la présidentielle".
Sur le président américain, Éric Zemmour, qui a assisté à son investiture en janvier dernier, soutient qu'il pourrait s'en inspirer "sur certaines choses", même si "les États-Unis ne sont pas la France" et que les intérêts des deux pays sont "différents", dit-il sans préciser.