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PSA : l'entrée de l'Etat au capital n'est pas envisagée, insiste Ayrault

Selon Bercy, les dépréciations d'actifs réalisées par PSA n'impliquent pas d'augmentation de capital.

Selon Bercy, les dépréciations d'actifs réalisées par PSA n'impliquent pas d'augmentation de capital. - -

Le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a dit ce vendredi matin sur RMC et BFMTV qu'une entrée de l'Etat au capital de PSA était "possible". Ce n'est pas à l'ordre du jour, ont affirmé Bercy puis le Premier ministre JM. Ayrault.

Une prise de participation de l'Etat français dans PSA Peugeot Citroën n'est pas à l'ordre du jour et les dépréciations d'actifs réalisées par le constructeur automobile n'impliquent pas d'augmentation de capital, a-t-on déclaré vendredi au ministère de l'Economie et des Finances. « S'agissant d'une participation au capital de cette entreprise, elle n'est pas à l'ordre du jour puisque PSA ne le demande pas, a ajouté Jean-Marc Ayrault. Il existe un outil, le FSI, qui peut, si nécessaire, participer au capital. Cette question n'a aujourd'hui pas été posée. Elle ne se pose donc pas », a déclaré le Premier ministre en marge d'un déplacement à Grenoble. Il a ajouté qu'il fallait « à tout prix sauver » PSA. Le constructeur automobile a annoncé jeudi des dépréciations massives qui viendront alourdir sa perte nette 2012, le marasme du marché automobile européen l'ayant conduit à réduire de 28% la valeur comptable des usines et autres actifs de sa division auto.
« La priorité pour le groupe est de mettre en oeuvre son plan de redressement, de consolider son alliance avec General Motors et de poursuivre ses projets de développement », a-t-on ajouté du côté du ministère de l'Economie.
Le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, avait affirmé auparavant sur RMC et BFMTV qu'une prise de participation de l'Etat, évoquée vendredi par le quotidien Libération, était « possible ».

J.V. avec Reuters