Propos sur l'Occupation : Le Pen condamné à 3 mois avec sursis

Jean-Marie Le Pen a été condamné par la cour d’appel de Paris à trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour ses propos sur l’Occupation allemande, qu’il a qualifiée de « pas été particulièrement inhumaine » dans l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol en janvier 2005.

Après ses propos polémiques sur l’Occupation « pas particulièrement inhumaine », Jean-Marie Le Pen a pris acte ce jeudi de sa condamnation pour « contestation de crimes contre l'humanité » par la cour d’appel de Paris : trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende. Le président d'honneur du Fn devra en outre verser 7 500 euros de frais de justice aux parties civiles, en l'occurence trois associations : le Mrap, la Ligue des droits de l'homme et la Fédération nationale des déportés et internés patriotes.

« Aucune conséquence sur la campagne de Marine »

« Je fais un recours en cassation contre cette décision, dont je ne m'étonne pas qu'elle arrive en période électorale. Les choses sont bien faites par le système », a déclaré Jean-Marie Le Pen, qui a ajouté : « Ces bons magistrats ont quand même le sens de l'opportunité, sinon de l'opportunisme ». Le fondateur du Fn a par ailleurs précisé que « cela n'aura aucune conséquence sur la campagne de Marine Le Pen ».

L'association SOS Racisme satisfaite

L'association SOS Racisme a exprimé sa satisfaction, mais se dit dans un communiqué « choquée que ce multi-délinquant conserve son statut de président d'honneur du FN qui n'a de cesse de vendre une vitrine républicaine ».

La Rédaction