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Propos de Valls : la droite réclame sa démission

Vue des bancs de la droite, à l'Assemblée nationale, après les accusations de Manuel Valls, mardi

Vue des bancs de la droite, à l'Assemblée nationale, après les accusations de Manuel Valls, mardi - -

L'opposition a immédiatement dénoncé les propos de Manuel Valls, mardi à l'Assemblée, accusant la droite d'être « responsable du retour du terrorisme en France ». Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, réclame la démission du ministre de l'Intérieur.

Les réactions courroucés de l’UMP n’ont pas tardé après les déclarations de Manuel Valls à l’Assemblée nationale, accusant la droite d’être « responsable du retour du terrorisme en France ». Peu après l'incident, c’est d’abord la députée UMP Nathalie Kosciusko-Morizet qui a réclamé des « excuses ». « Manuel Valls a insulté très gravement l'opposition » a-t-elle déclaré. « Pourquoi Manuel Valls dérape de cette manière - parce que c'est un dérapage majeur - ? On voit bien qu'il est très en difficulté sur les chiffres de la délinquance. Il rame, il a du mal. Les chiffres de la délinquance pour ce mois-ci sont très mauvais », a conclu la députée.

« Le maintien de Manuel Valls est une question qui se pose »

C’est ensuite le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, qui a affirmé que « le maintien de Manuel Valls dans l'équipe gouvernementale est une question qui se pose au président de la République et au Premier ministre » après son « manque de sang-froid clairement incompatible avec les missions qu'il exerce », son propos « inacceptable, intolérable et indigne » et sa « faute à la fois politique et morale ». « Jamais sous la Ve République un ministre de l'Intérieur ne s'est permis de telles accusations », a-t-il ajouté.
Enfin, l’ancien Premier ministre François Fillon a réclamé des « excuse publiques de François Hollande » après les propos de son ministre de l’Intérieur. « Ces accusations sont inacceptables car l'opposition fait preuve depuis l'élection de la nouvelle majorité d'un soutien à son action contre le terrorisme au-delà des clivages partisans », a écrit François Fillon en dénonçant « un dérapage indigne » du ministre de l'Intérieur. Le président de la République sera certainement interrogé sur cet incident lors de sa conférence de presse, ce mardi à partir de 17h.

Manuel Valls sera l'invité de Jean-Jacques Bourdin, mercredi 14 novembre, de 8h35 à 9h30. Il répondra directement à vos questions au 3216 et sur rmctalk.fr

La Rédaction avec agences