Prison de haute sécurité pour les narcotrafiquants: Gérald Darmanin confirme les quatre sites à l'étude

Pour la prison de haute sécurité dédiée aux 100 plus gros narcotrafiquants de France, Gérald Darmanin a retenu quatre centres pénitentiaires: Arles, Vendin-le-Vieil, Condé-sur-Sarthe et Saint-Maur.

La prison de haute sécurité dédiée aux 100 plus gros narcotrafiquants de France ouvrira ses portes au plus tard le 31 juillet prochain, a annoncé Gérald Darmanin. Interrogé sur le sujet sur le plateau de BFMTV et de RMC, le ministre de la Justice a confirmé qu'il y avait actuellement quatre centres pénitentiaires éligibles pour accueillir le dispositif.

Tout d'abord celui d'Arles dans les Bouches-du-Rhône, que Gérald Darmanin visite ce vendredi 14 février au soir. Ensuite, Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais, Condé-sur-Sarthe dans l'Orne et Saint-Maur dans l'Indre.

Plusieurs autres établissements de haute sécurité dans les prochaines années

Celui qui sera choisi sera intégralement rénové pour la somme de quatre millions d'euros. "Cette prison sera totalement sous cloche, personne ne pourra plus communiquer à l'extérieur, avec des moyens de personnels renforcés et des moyens technologiques, extrêmement forts", a expliqué le ministre.

Il entend ouvrir trois à quatre autres établissements de ce type dans les prochaines années.

Lorsqu'il avait annoncé ce projet en début d'année 2025, Gérald Darmanin l'avait notamment justifié par le fait qu'"aujourd'hui, on isole certains trafiquants parmi d'autres détenus et on voit bien que ça ne marche pas ce système, si j'ose dire, de mixité". Selon lui, tous les détenus ne sont pas "de la même dangerosité" et "on ne les adapte pas tous à la sécurité de la même manière".

L'objectif pour le ministre est de "montrer que quand on est en prison et qu'on est un grand narcotrafiquant, on ne peut pas téléphoner et on ne peut pas avoir une vie agréable". Pour cela, le ministère de la Justice indiquait à BFMTV que cette prison de haute sécurité serait équipée d'un système de brouillage qui empêcherait les détenus de communiquer entre eux, des fouilles régulières ou encore de la lutte anti-drones autour de la prison.

Maïwenn Furic