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Primaire à gauche: Quand Vallsdépeint Peillon en "vieux professeur"

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Vincent Peillon et Manuel Valls ont un sens différent de la diplomatie et de la sémantique. Lors du troisième débat de la primaire à gauche, ils se sont écharpés autour de l'utilisation du mot "guerre".

Il l'avait dit sur BFMTV ce mardi, il l'a redit sur le plateau de France 2 ce jeudi lors de l'ultime débat avant le premier tour de la primaire à gauche. Vincent Peillon n'apprécie pas que Manuel Valls utilise un vocabulaire trop belliqueux. Il lui a notamment récemment reproché d'avoir dit "que Donald Trump avait déclaré la guerre à l'Europe". 

Pendant cet ultime échange entre les prétendants, la discussion a de nouveau roulé sur ce sujet: "Si on prend les mots au sérieux, alors on n'emploie pas le mot "guerre" surtout quand on se prépare à être président dans ces circonstances", a énoncé l'agrégé de philosophie. 

Un ton très docte que n'a pas apprécié Manuel Valls qui a ainsi répondu: "Vincent Peillon me rappelle parfois un bon vieux professeur qui me dit: "Attention aux mots qu'on utilise!" Mais à force de ne pas dire les mots..."

L'ex-ministre de l'Education nationale l'a alors coupé: "Nous respectons tous les professeurs, dire "professeur" ce n'est pas forcément disqualifiant. Connaître ses sujets et employer les mots appropriés peut-être utile en diplomatie." L'ancien Premier ministre, Manuel Valls, n'a cependant pas voulu en démordre: "J'utilise ce mot pour dire aux Français: "Le monde a changé". 

R.V.