Pour Castaner, Macron "n'a pas été dans l'esquive" dimanche soir

Christophe Castaner était l'invité de Ruth Elkrief ce lundi sur notre antennne. Le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement est revenu sur l'entretien télévisé du président de la République dimanche soir, évoquant les impressions d'Emmanuel Macron à ce sujet.

Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a répondu aux questions de Ruth Elkrief ce lundi soir sur notre antenne. Celui qui est également secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement a commenté l'interview télévisée d'Emmanuel Macron la veille. Faisant allusion aux dernières polémiques ayant concerné le chef de l'Etat, il a dit: "Il n’a pas été dans l’esquive, il n’a pas dit: 'Vous ne m’avez pas compris'. Il a dit: 'J'assume'. Il a expliqué pourquoi parfois il nommait les choses avec les mots de la société".

Macron aurait voulu parler davantage d'Europe et d'environnement

Quant au président de la République lui-même, qu'a-t-il pensé de l'émission? "Il a apprécié d’avoir du temps, 1h15, il a besoin de temps pour expliquer", a débuté Christophe Castaner. "Il a regretté de ne pas avoir pu aborder certains thèmes importants", a-t-il toutefois ajouté. "Il tenait à certains sujets. C’était une forme d’autocritique de dire cela car même si la question ne vient pas, on peut l’amener", a assuré Christophe Castaner, qui a cité l'Europe et l'environnement parmi ces thèmes insuffisamment développés par le chef de l'Etat, selon les mots de ce dernier. 

Le secrétaire d'Etat a réagi aux réactions acerbes de l'opposition après le passage audiovisuel d'Emmanuel Macron: "Ils avaient écrit le texte avant l’émission. Il faut avoir un regard lucide sur les messages que le chef de l’Etat a voulu faire passer" et "ne pas tomber dans les petites phrases caricaturales". Il a donné son sentiment sur l'audience importante recueillie par ce premier grand entretien télévisé réalisé à l'Elysée: "Il y avait une attente forte par rapport à la parole du président de la République. Chacun a pu noter sa détermination, de faire ce pour quoi il a été élu". 

Robin Verner