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Politique

Pour Bruno Retailleau, l'union des droites n'a "aucun" avenir

Le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau

Le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau - Sebastien SALOM-GOMIS © 2019 AFP

Selon le sénateur Les Républicains, si union des droites il y a, elle doit passer "par les électeurs, pas par les alliances."

L'union des droites n'a "aucun" avenir, estime ce dimanche le sénateur LR Bruno Retailleau, candidat à la présidence de son parti, qui s'est targué du soutien de la moitié environ des parlementaires LR dans cette campagne.

"Ce que je veux, c'est l'union de la droite, par les électeurs, pas par les alliances", a affirmé sur RTL/Le Figaro/LCI le patron des sénateurs LR.

Prônant de "construire un grand parti populaire, patriote, qui aura vocation à fédérer tous les électeurs de droite", il a raillé Eric Zemmour qui "passe son temps à dire qu'il est le seul de droite et que tous les autres sont de dangereux gauchistes".

Bruno Retailleau, favori dans la course aux parrainages?

Un peu plus tôt sur CNews, le leader de Reconquête avait estimé que "nous devons être le moteur de la droite".

Il s'était félicité du score (11%) de sa candidate Laurence Trochu, dimanche dernier au premier tour de la législative partielle dans les Yvelines, signe selon lui que les électeurs commencent à "comprendre que s'ils veulent cette union des droites, il faut voter pour Reconquête".

Bruno Retailleau s'est par ailleurs félicité d'avoir, dans la course aux parrainages, "franchi les mille pour ce qui concerne les adhérents" tandis qu'"on doit arriver à une centaine de parlementaires", soit la moitié environ des élus (députés, sénateurs, eurodéputés) habilités à parrainer.

L'élection aura lieu le week-end du 3 décembre

Il faut réunir les parrainages de dix parlementaires et 485 adhérents d'ici le 3 novembre pour pouvoir se présenter à la présidence de LR.

"Ce n'est pas la course à l'échalote", a ajouté Bruno Retailleau, qui passe pour le candidat préféré des élus. C'est pourquoi son entourage insiste surtout sur le nombre élevé de parrainages d'adhérents.

Egalement candidat, le secrétaire général de LR Aurélien Pradié avait affirmé jeudi sur LCI avoir "dépassé largement le millier" de parrainages de militants. L'élection aura lieu le week-end du 3 décembre, avec si besoin un deuxième tour le 10.

E.F. avec AFP