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Pièces rafraîchies, îlots de fraîcheur... Aurore Bergé détaille les mesures en place en Ehpad face à la canicule

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La ministre des Solidarités et des Familles a reconnu qu'il existait aussi "un risque qu'il y ait une rupture dans le suivi des personnes l'été", en raison des craintes d'un manque de personnel soignant et médico-social. Mais selon elle, le gouvernement a réussi "à identifier en amont la situation."

Un épisode de fortes chaleurs est attendu ce week-end dans le département du Rhône, placé en vigilance orange "canicule" par Météo France. Face aux températures élevées, et depuis le terrible souvenir de 2003, Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles, affirme sur BFMTV que la France "a mis en place des plans canicule, rodés et efficaces, dans les Ehpad et à domicile".

"L'idée est que les gens puissent s'inscrire sur des registres pour identifier les personnes en vulnérabilité, c'est-à-dire âgées, en situation de handicap, ou avec des maladies chroniques. On a du personnel soignant et médico-social attentif et aguerri", a-t-elle précisé, lors d'un déplacement dans les Alpes-Maritimes.

Concernant l'hydratation des résidents en Ehpad, l'ancienne député a affirmé qu'il existait "des pièces rafraîchies" dans les établissements et "des îlots de fraicheur". "On vérifie que les personnes sont hydratées, parfois on les met en collectif pour mieux vérifier comment elles vont", a-t-elle ajouté.

"Mieux reconnaître et valoriser" le travail des soignants

Aurore Bergé a reconnu qu'il existait "un risque qu'il y ait une rupture dans le suivi des personnes l'été", en raison des craintes d'un manque de personnel soignant et médico-social. Mais selon elle, le gouvernement a réussi "à identifier en amont la situation pour garantir que les 600.000 résidants en Ehpad puissent avoir la même garantie de soins".

Une "culture du contrôle" s'est également "renforcée dans les Ehpad" depuis le scandale Orpea. "Avant, on avait en moyenne un contrôle tous les 20 ans. Aujourd'hui on a renforcé les équipes, un autre renforcement est attendu à la rentrée, avec plus d'une personne par département dédiée au contrôle".

Le plus important, souligne-t-elle, est de "mieux reconnaître et valoriser" le métier de soignant et de personnel médico-social. Il s'agit, pour la ministre, "de milliers de personnes extrêmement engagées au quotidien".

Clément Boutin Journaliste BFMTV