Nouveau nom de l'UMP: les députés PS parlent de "privatisation de la République"

Le nouveau nom de l'UMP proposé aux militants UMP, les "Républicains", représente une "privatisation de la République par Nicolas Sarkozy", a estimé mardi la députée socialiste Annick Lepetit, une des porte-paroles du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.
"On n'a pas le droit de privatiser la République à des fins de marketing politique", elle "appartient à tous", a-t-elle déclarée lors d'un point presse.
"Quand on a au coeur de ses valeurs le libéralisme économique, l'autoritarisme et la tradition, alors on choisit plutôt le nom de 'Conservateurs' mais pas celui de 'Républicains'", a-t-elle ajouté.
Confronté à de vifs débats sur le nouveau nom qu'il veut donner à l'UMP pour tenter de tourner la page des "affaires" et de la guerre Copé-Fillon, Nicolas Sarkozy a décidé de demander leur avis à tous les adhérents du parti.
Ceux-ci seront invités à voter par internet les 28 et 29 mai, à l'avant-veille et la veille du congrès fondateur du nouveau parti.