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Parti socialiste

Bartolone: "la gauche est là pour changer le monde"

Claude Bartolone

Claude Bartolone - AFP

Le président de l'Assemblée nationale demande du soutien envers François Hollande et Manuel Valls et accuse Nicolas Sarkozy d'être responsable des propos de Nadine Morano. "C'est la plus stupide qui s'est fait prendre", a-t-il ironisé jeudi. 

Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone croit encore au pouvoir d'attractivité de la gauche en vue de la présidentielle de 2017. "Il n'y a pas d'envie de Marine Le Pen présidente de la République, il n'y a pas d'envie de retour de Nicolas Sarkozy, a jugé jeudi le candidat PS aux régionales en Ile-de-France sur RTL. C'est tout l'enjeu des socialistes d'apporter leur soutien au président et au Premier ministre pour donner l'envie".

"Les résultats économiques commencent à se faire sentir mais nous, nous sommes la gauche et nous ne voulons pas seulement des résultats économiques, nous sommes là pour changer le monde", a expliqué Claude Bartolone.

"A force de courir après le FN, c'est la plus stupide qui s'est fait prendre"

Et évidemment, l'élu de Seine-Saint-Denis n'a pu échapper à une question sur Nadine Morano et ses propos sur "la France, un pays de race blanche". "A force de courir après le Front national, c'est la plus stupide qui s'est fait prendre", a lancé Claude Bartolone qui accuse la droite de "dérive" depuis le retour de Nicolas Sarkozy. "Ce ne sont pas des propos comme ça, qui viennent de nulle part."

Il a également porté cette accusation contre sa rivale en Ile-de-France Valérie Pécresse, qui s'est pourtant démarquée des propos de Nadine Morano: "J'aurais préféré qu'elle démontre sa volonté de répondre à la misère du monde en votant le budget proposé par Jean-Paul Huchon de 5,5 millions pour aider les municipalités qui vont accueillir des réfugiés. Pour courir elle aussi après le Front national, elle a voté contre alors que l'UDI a voté pour parce qu'ils se sont rendus compte qu'à un moment donné, trop c'est trop".

L'eurodéputée Nadine Morano devrait se voir retirer son investiture Les Républicains en Meurthe-et-Moselle aux élections régionales après qu'elle a réitéré mercredi ses propos polémiques sur la France, "pays judéo-chrétien (...) de race blanche qui accueille des personnes étrangères".

S.A. avec AFP