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Parlement

La députée LFI Nadège Abomangoli devient la première femme noire à présider une séance à l'Assemblée nationale

La vice-présidente de l'Assemblée nationale française, Nadege Abomangoli, regarde la séance de débat sur la première partie du projet de loi de finances 2025 à l'Assemblée nationale, à Paris, le 21 octobre 2024.

La vice-présidente de l'Assemblée nationale française, Nadege Abomangoli, regarde la séance de débat sur la première partie du projet de loi de finances 2025 à l'Assemblée nationale, à Paris, le 21 octobre 2024. - Ludovic MARIN / AFP

À l'occasion de l'examen du projet de budget 2025, ce lundi 21 octobre, la députée LFI Nadège Abomangoli est devenue la première femme noire à présider une séance à l'Assemblée nationale.

Une date historique pour la France. Ce lundi 21 octobre, la députée de La France Insoumise (LFI), Nadège Abomangoli, a présidé sa première séance publique, devenant ainsi la première femme noire à se tenir au perchoir de l'Assemblée nationale.

Prenant la parole, Éric Coquerel, président de la commission des finances, n'a pas manqué de souligner l'événement en saluant sa collègue LFI de Seine-Saint-Denis.

"Je suis très heureux de parler sous vos auspices", a-t-il lancé.

Nadège Abomangoli est déjà une pionnière. En juillet, l'élue de Seine-Saint-Denis est également devenue la première femme noire à accéder au poste de vice-présidente de l'Assemblée.

Une "immense fierté"

La présidence de Nadège Abomangoli à l'Assemblée nationale a été saluée par de nombreux élus insoumis ce lundi soir, dont Mathilde Panot, qui a exprimé une "immense fierté" devant ce moment historique.

"La première femme noire au Perchoir de l’Histoire est insoumise et fière de l’être. Comme nous le sommes de la compter dans nos rangs", a-t-elle écrit sur X.

Clémence Guetté, également vice-présidente de l’Assemblée, a aussi salué sa consœur sur X.

"Il aura fallu attendre à peine 235 ans" après la Révolution française pour voir "une femme noire (présider) une séance de l'Assemblée nationale", a encore souligné son collègue Sébastien Delogu, député des Bouches-du-Rhône.

Les députés ont entamé ce lundi l’examen du budget de l’État pour 2025, qui prévoit 60 milliards d’économies et dont les mesures phare risquent de se heurter à un mur d'oppositions. Face aux divergences, le recours au 49.3 par le Premier ministre, Michel Barnier, n'est pas à exclure.

Orlane Edouard