EXCLU - Vidalies : l'alliance PCF - UMP a "un parfum de IVe République"

Alain Vidalies, chargé des Relations avec le Parlement - -
Le Sénat a rejeté dans la nuit de mardi à mercredi la proposition de loi socialiste proposant une tarification progressive de l’énergie.
Alain Vidalies, ministre chargé des Relations avec le Parlement, a fustigé sur BFMTV l'alliance entre les communistes et l'UMP, responsables du rejet du texte.
Le ministre a estimé que sur le plan politique cette alliance entre l'extrême gauche et la droite était "particulière" et avait "un parfum de IVe république dans ce genre de manipulation". Il a rappellé que le Parti communiste n'appartenait pas à la majorité et qu'il ne soutenait pas les actions du gouervnement à part sur les emplois d'avenir.
La gauche "a du mal à rassembler"
"Le PCF n’appartient pas à la majorité gouvernementale, il se situe dans la majorité présidentielle. Il dit lui-même qu’il n’est pas soutien à l’action du gouvernement, c’est une réalité, ce sera une réalité demain, tout le temps au Sénat. Il existe au Sénat une situation politique particulière dont le gouvernement n’est pas responsable et qui fait que nous aurons du mal sur la plupart des textes à rassembler une majorité au Sénat", a ensuite ajouté Alain Vidalies déplorant qu'après ce rejet, 4 millions de personnes vivant avec des minima sociaux ne pourront pas bénéficier imméditament de cette mesure.
D'autre part, le ministre a reconnu que le gouvernement avait "du mal à rassembler une majorité au Sénat". Selon lui, "l'ensemble des textes" risque d'être systématiquement retoqué, "il est vraisembable que la loi de finances soit rejetée également au Sénat", a-t-il estimé.