EN DIRECT - Sur le carburant, Emmanuel Macron veut des "améliorations visibles avant les vacances de la Toussaint"
Le président français Emmanuel Macron s'adresse à la mission permanente de la France aux Nations unies, à New York, le 21 septembre 2022. - Ludovic MARIN / AFP
Sur le carburant, Emmanuel Macron veut des "améliorations visibles avant les vacances de la Toussaint"
Lors de la réunion qui s'est tenue ce lundi soir à l'Élysée concernant la crise du carburant, Emmanuel Macron a exprimé sa volonté que la situation s'améliore d'ici le début des vacances de la Toussaint, comme l'a appris BFMTV auprès de l'entourage du président.
Lors de ce "point de situation assez précis", le chef de l'État a "insisté sur l'esprit de responsabilité de tous, et a rappelé les conséquences insupportables pour ceux qui souffrent de la situation".
"On constate un début d'amélioration mais il faut que ça s'amplifie", a-t-il appuyé. "Il a exprimé sa volonté d'améliorations visibles avant les vacances de la Toussaint", a confié à BFMTV une source gouvernementale.
En plein examen du budget, Le Maire dit "oui" au "débat" et dit "non" au "marchandage"
Bruno Le Maire a été la cible de plusieurs interventions des députés qui n'apprécient pas que Bercy choisisse les amendements votés dans l'hémicycle qui seront finalement retenus dans le budget.
"Le débat, c'est oui, le marchandage, c'est non. Le débat dans cet hémicycle, c'est oui. Les débats d’arrière-cour, c'est non", s'est justifié le ministre de l'Economie.
"Vous, la minorité, vous voulez imposer la loi à la majorité": Garrido dénonce des débats sur le budget qui ne "sont pas démocratiques"
Bruno Le Maire a annoncé ce matin que plusieurs amendements votés dans l'hémicycle seront retenus dans le budget, probablement voté par 49.3. D'autres, pourtant adoptés, ne seront pas retenus, comme celui sur la taxe sur les super-dividendes.
"La minorité ne peut pas dicter la loi à la majorité (...). Vous, la minorité, vous voulez fixer la loi à la majorité, ce n'est pas démocratique", a jugé la députée LFI, Raquel Garrido.
"C'est vous qui avez choisi le 49.3": mis en cause, Bruno Le Maire accuse les oppositions de "refuser le compromis"
Mis en cause par Marine Le Pen et Mathilde Panot, Bruno Le Maire se défend.
"Vous avez refusé le compromis. C’est vous qui avez choisi le 49.3 (...). Après le temps du débat, vient le temps de la décision", a lancé le ministre de l'Economie dans l'hémicycle.
Bercy a décidé des amendements votés dans l'hémicycle qui seront retenus dans le budget, probablement voté par 49.3.
"L'Assemblée, ce n'est pas la Samaritaine": Marine Le Pen accuse le gouvernement de "faire son marché" dans les amendements
Marine Le Pen n'apprécie guère que Bercy décide des amendements votés par l'hémicycle qui seront retenus dans le budget, probablement voté par 49.3.
"L’Assemblée nationale, c’est pas la Samaritaine. On ne fait pas son marché. (...) Les amendements sont votés que vous les trouviez bon ou mauvais. C’est comme ça que fonctionne la démocratie", avance la patronne des députés RN.
"Magouiller les votes de l'Assemblée": Panot n'apprécie pas que Le Maire décide des amendements des oppositions retenus dans le budget
Bruno Le Maire a annoncé ce matin que plusieurs amendements des oppositions seraient retenus dans le budget, probablement voté par 49.3 dans les prochaines heures. Le maintien de la TVA à 5,5% sur les masques, portée par une députée socialiste, devrait ainsi être intégrée dans le projet de loi de finances.
"Vous voudriez magouiller dans (votre) coin les votes de l’Assemblée nationale, c’est inacceptable", a déclaré Mathilde Panot, la patronne des députés LFI lors de la reprise des débats cette après-midi.
La taxe sur les super dividendes, adoptée par les députés des oppositions et une partie des voix de la majorité, ne sera, elle, pas retenue.
Budget 2023: les visages de ces députés qui ferraillent à l'Assemblée nationale
Depuis le début du projet de loi de finances le 10 octobre, plusieurs élus du palais Bourbon portent haut le verbe sur tous les bancs de l'hémicycle. Parmi ceux-ci, on compte Jean-René Cazeneuve, le rapporteur général du budget, l'insoumis David Guiraud ou encore la députée LR Véronique Louwagie.
On vous explique le profil de ces députés dans notre article ici.
Budget: nouvelle semaine de débats à l'Assemblée nationale, avec la menace du 49.3
Les députés reprennent ce lundi après-midi l'examen du projet de budget 2023, alors que le gouvernement s'apprête à déclencher l'arme constitutionnelle du 49.3 au cours d'une semaine déjà socialement chargée.
Elisabeth Borne a déjà fermé la porte à son usage très rapide ce dimanche soir sur TF1. Les spéculations vont bon train sur le moment que va choisir la Première ministre.
Mercredi, jour théorique de fin des discussions dans l'hémicycle, pourrait être une option. Mais le recours au 49.3 mardi n'est pas non plus improbable. Les députés se pencheront alors l'article 5 - sur la fiscalité locale des entreprises-, jugé à très haut risque pour la majorité. Un appel à la grève de la CGT pourrait cependant freiner le gouvernement.
Si vous n'avez rien suivi, on vous explique tout ici.
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