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Assemblée nationale: les six vice-présidents élus, le RN bredouille

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Yaël Braun-Pivet récupère le perchoir après une élection très tendue qui s'est jouée à 17 voix avec le communiste André Chassaigne ce jeudi. La désignation des différents postes clés de l'Assemblée se poursuit aujourd'hui.

L'ESSENTIEL

  • Yaël Braun-Pivet est réélue présidente de l'Assemblée nationale au troisième tour et l'emporte face au communiste André Chassaigne. Lire l'article
  • Ce dernier dénonce un vote "volé" par une "alliance contre-nature" entre la macronie et la droite, alors que la gauche est arrivée en tête au second tour des législatives. Lire l'article
  • Quatre vice-présidents, dont deux LFI, ont été élus au premier tour: Naïma Moutchou (Horizons), Clémence Guetté (LFI), Nadège Abomangoli (LFI) et Xavier Breton (DR). Lire la brève

Les six vice-présidents de l'Assemblée nationale élus, la composition intégrale du Bureau bientôt connue

Ce direct consacré à l'élection du Bureau de l'Assemblée nationale est à présent terminé, merci de l'avoir suivi. Les six vice-présidents de l'hémicycle ont été élus, sans que le RN n'obtienne aucun de ces postes, alors que le parti d'extrême droite en occupait deux entre 2022 et 2024.

Trois questeures ont également été élues, on attend désormais l'élection des 12 secrétaires de Bureau. Ce samedi, l'Assemblée nationale procèdera à l'élection des présidents des huit commissions: finances, loi, affaires économiques, affaires sociales, défense, développement durable, culture et éducation et aménagement du territoire.

Michèle Tabarot (La Droite républicaine) est la troisième questeure élue après le deuxième tour

Michèle Tabarot (La Droite républicaine) est la troisième questeure élue après le deuxième tour.

Tous les postes de questeurs ont été attribués. Christine Pirès-Beaune (NFP-Parti socialiste) et Brigitte Klinkert (Ensemble pour la République-Renaissance) ont été élues plus tôt dans la soirée.

Deux questeures élues sur trois, un deuxième tour nécessaire

Christine Pirès-Beaune (NFP-Parti socialiste) et Brigitte Klinkert (Ensemble pour la République-Renaissance) ont été élues questeures de l'Assemblée nationale.

Les deux autres candidats, Michèle Tabarot (La Droite Républicaine) et Bruno Bilde (Rassembement national) n'ont pas obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés et s'opposeront lors d'un deuxième tour pour le dernier poste à pourvoir.

Après les vice-présidents, place à l'élection des questeurs à partir de 21h30

Après avoir élu les six vice-présidents, les députés reprendront leurs travaux à 21h30 avec l'élection des trois questeurs.

Ces trois influents députés sont chargés de la bonne tenue administrative et financière de la chambre basse.

Le Rassemblement national n'obtient aucun poste de vice-président

Les six vice-présidents de l'Assemblée sont désormais connus: Naïma Moutchou (Horizons), Clémence Guetté (LFI), Nadège Abomangoli (LFI), Xavier Breton (DR), Roland Lescure (Ensemble) et Annie Genevard (DR).

Le parti de Jordan Bardella, le Rassemblement national, qui avait deux candidats en lice - Sébastien Chenu et Hélène Laporte - n'obtient donc aucun poste de vice-président.

Roland Lescure et Annie Genevard élus derniers vice-présidents de l'Assemblée

Roland Lescure (Ensemble) et Annie Genevard (DR) ont été élus vice-présidents de l'Assemblée nationale avec respectivement 273 et 257 voix. Les six postes sont désormais pourvus.

Le Rassemblement national n'obtient donc aucune vice-présidence.

Une séance agitée en cours à l'Assemblée nationale après le premier tour pour les vice-présidents

Après l'élection de quatre vice-présidents sur six, la séance s'est vivemen agitée au Palais Bourbon.

Le ministre de l'Intérieur a notamment accusé la France insoumise d'avoir bénéficié des voix du Rassemblement national pour élire ses deux vice-présidentes Nadège Abomangoli et Clémence Guetté. "Je propose pour le bon déroulement de la séance, que LFI étant élue avec les voix du Rassemblement national, ils pourraient au moins leur serrer la main", a lancé Gérald Darmanin.

"Vous n'avez, vous les macronistes, aucune leçon à donner à la France insoumise et au Nouveau Front Populaire. C'est vous qui aviez voté en 2022 pour élire des vice-présidents de l'Assemblée nationale" RN, a vertement répliqué la présidente du groupe LFI Mathilde Panot.

De son côté, le député PS Jérôme Guedj a vivement dénoncé une "fraude", un "événement d'une brutalité démocratique absolument impensable" après l'annulation du premier tour du scrutin visant à élire les vice-présidents de l'Assemblée, en raison de la présence d'un trop grand nombre d'enveloppes par rapport au nombre de votants.

"Honte à ceux qui ont pratiqué cette fraude dans notre hémicycle, honte à eux ", a tonné dans l'hémicycle le député, demandant à ce qu'une "enquête approfondie soit mise en oeuvre" et que les "modalités d'élection" soient améliorées.

Yaël Braun-Pivet réélue à la présidence de l'Assemblée: Jean-Luc Mélenchon assure qu'un "recours" est en cours d'examen

"Nous avons consulté, c'est encore en train de se faire", a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV, interrogé sur un éventuel "recours" contre la réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée.

"Nous sommes en train de regarder de quelle manière le recours peut être le plus efficace", a ajouté le leader insoumis.

"Une décision politique": Jean-Luc Mélenchon assume le fait d'écarter le RN de postes-clés à l'Assemblée

Dans une interview exclusive accordée à BFMTV, Jean-Luc Mélenchon a assumé la mise en place d'un "cordon sanitaire" pour écarter le Rassemblement national des postes-clés de l'Assemblée nationale.

"Les électeurs du Rassemblement national sont légitimement représentés à l'Assemblée nationale. C'est une chose qu'il soit représenté, c'est une autre qu'on lui donne les pouvoirs de décider à l'Assemblée", a-t-il déclaré.

"Il y a une décision politique prise de mettre en place un cordon sanitaire. Personne ne veut que le RN puisse diriger les débats de l'Assemblée nationale", a ajouté le leader insoumis.

Quatre vice-présidents, dont deux LFI, élus au premier tour

Quatre vice-présidents sur six, dont deux issus de La France insoumise, ont été élus au premier tour.

Il s'agit de Naïma Moutchou (Horizons) avec 338 voix, Clémence Guetté (LFI) avec 337 voix, Nadège Abomangoli (LFI) avec 327 voix et Xavier Breton (DR) avec 325 voix.

Restent en ballotage: Roland Lescure (Ensemble), Annie Genevard (DR) et Sébastien Chenu et Hélène Laporte pour le Rassemblement national.

Le PS souhaite un "vote solennel" pour le choix du Premier ministre du NFP d'ici le 23 juillet

Dans un communiqué, le PS a réitéré sa proposition que le choix du Premier ministre du NFP "se fasse démocratiquement par un vote solennel des député.e.s des quatre groupes", à savoir les socialistes, les écologistes, les insoumis et les communistes.

"Le temps presse. L'impatience citoyenne légitimement monte. L'urgence sociale nous oblige", ajoute le parti, qui demande que le vote "intervienne au plus tard mardi 23 juillet".

Vice-présidences de l'Assemblée: le 1er tour du scrutin annulé à cause "de dix enveloppes en trop"

Premier tour pour les vice-présidents, épisode 2.

Le premier tour du scrutin de la vice-présidence du Bureau de l'Assemblée a été annulé à cause "de dix enveloppes en trop" dans les urnes, a expliqué la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, tandis que le députés sont censés choisir l'ensemble des postes-clés de l'hémicycle.

Les écarts de voix étaient si faibles entre les candidats que les scrutateurs du vote ont dû recompter les enveloppes. C'est alors qu'ils ont réalisé que 10 enveloppes en plus avaient été glissées dans les urnes.

Cette insincérité du vote est "un bien piètre spectacle que l'on offre aux électeurs", a réagi le député Renaissance Jean-René Cazeneuve au micro de LCP.

Bureau de l'Assemblée: 8 candidats pour 6 postes de vice-présidents, dont 4 candidats issus du camp présidentiel et de la droite

Les députés commencent par voter à bulletin secret pour le choix des six vice-présidents du Bureau de l'Assemblée nationale.

Les 8 candidats à la VP sont: Annie Genevard (LR), Roland Lescure (Ensemble), Xavier Breton (LR), Naïma Moutchou (Horizons), Sébastien Chenu (RN), Hélène Laporte (RN), Clémence Guetté (LFI) et Nadège Abomangoli (LFI).

Pour rappel, chaque député peut voter jusqu'à 6 candidats. Le NFP ne présente que 2 candidats, 2 LFI, tout comme le RN. Le camp présidentiel et La Droite républicaine sont en surnombre (4 candidats). Le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire sont en minorité. La gauche dénonce d'ores et déjà des "magouilles" entre le camp présidentiel et la droite.

Bureau de l'Assemblée: Marine Le Pen réclame un questeur, deux vice-présidents et deux secrétaires pour le RN

La patronne des RN à l'Assemblée nationale rappelle ce que son nombre d'élus est censé lui apporter en terme de postes-clés dans le futur Bureau.

"Le nombre de députés du RN et de ses alliés doit, en fonction du règlement intérieur de l’Assemblée, lui permettre d’obtenir un questeur, deux vice-présidents et deux secrétaires", a déclaré sur X Marine Le Pen.

Le choix de la composition de ce Bureau doit se faire dans les heures qui suivent. En 2022, les 89 députés RN avaient rapporté deux vice-présidents à l'extrême droite. Le parti lepéniste espère a minima les conserver.

Éric Ciotti, nouvel allié du Rassemblement national entend lui garder son poste de questeur. Ce qui pourrait rapporter une questure en plus au RN.

Comme Horizons, le Modem estime que "la pluralité" des partis doit se retrouver dans le futur Bureau de l'Assemblée

Le parti centriste rappelle sa volonté "comme en 2022" de ne pas exclure l'extrême droite des hautes instances de l'Assemblée nationale, tandis que la composition du Bureau va être validée dans les heures qui viennent par les parlementaires.

"Le groupe Modem, conformément à la position qu'il avait déjà eue en 2022, considère que la pluralité des députés qui compose l'Assemblée nationale doit se retrouver au Bureau", a déclaré à LCP Marc Fesneau, président du groupe Les Démocrates.

Le groupe centriste refuse ainsi la proposition en début de semaine du Nouveau Front populaire de former un "barrage républicain" au sein des postes-clés du nouvel hémicycle.

La désignation des prochains postes clés de l'Assemblée se fera par un vote

Les présidents des différents groupes de l'Assemblée nationale n'ont pas réussi à s'accorder ce matin sur la répartition des postes de six vice-présidents, trois questeurs et douze secrétaires.

Les élus seront donc nommés à l'issue d'un scrutin organisé lors de la séance publique prévue ce vendredi à 15h.

Violette Spillebout évoque un "signe positif" après la réélection de Yaël Braun-Pivet

La réélection de Yaël Braun-Pivet au perchoir? C'est "un signe positif", selon Violette Spillebout, députée Ensemble pour la République. Interrogée sur BFMTV, elle juge que l'élection à la présidence de l'Assemblée démontre que son camp "doit aller vers une coalition".

"Nous n'avons pas le choix que de coopérer. Nous avons commencé en faisant un accord avec (...) Laurent Wauquiez (qui préside le groupe La Droite Républicaine), qui a respecté rigoureusement cet accord", explique Violette Spillebout.

Marine Tondelier assure que la gauche a "perdu une bataille mais pas la guerre"

"On a perdu une bataille, mais on n'a pas perdu la guerre". Le message est passé par Marine Tondelier sur France Info, au lendemain de la réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée nationale.

La secrétaire nationale des Écologistes appelle à ne pas "confondre" ce résultat avec la question du futur gouvernement. Autrement dit, la gauche réclame toujours Matignon.

Et Marine Tondelier cherche à décorréler la présidence de l'Assemblée nationale de ce sujet. Avec, à l'arrivée, l'objectif de contrer le discours du camp présidentiel, selon lequel la gauche ne serait pas la plus à même de gouverner, puisque ce n'est pas elle qui a rassemblé la majorité la plus large hier.

Annie Genevard insiste pour maintenir une stabilité politique et "laisser passer les JO"

Sur Europe 1-Cnews, la secrétaire générale des Républicains se réjouit de l'issue du scrutin de la présidence de l'Assemblée. La macroniste Yaël Braun-Pivet a été réélue au troisième tour, jeudi 18 juillet par le nouvel hémicycle.

Après un gouvernement Attal démissionnaire qui maintient la gestion des affaires courantes pour les semaines à venir, la présidence de l'Assemblée assure elle aussi, d'après elle, une continuité post-législatives anticipées.

Annie Genevard estime qu'une stabilité est en effet nécessaire dans le contexte actuel d'accueil des Jeux olympiques.

"Je souhaite qu'on passe les JO", a répété l'élue de "La Droite républicaine". Et ensuite on reprend les discussions, "en responsabilité", a-t-elle indiqué.

"Je pense qu'il ne faut pas introduire de désordre politique au moment où l'on va s'engager dans les JO qui est quand même un très beau rendez-vous international et sportif", a-t-elle expliqué.

Avant d'ajouter: "La sagesse impose qu'on attende un petit peu".

Rousseau regrette que Braun-Pivet n'ait pas "mentionné la question du racisme" après sa réélection

Invitée de LCI, Sandrine Rousseau évoque le discours de Yaël Braun-Pivet, après sa réélection à la tête de l'Assemblée nationale. Cette dernière a commis une "faute politique", selon la députée écologiste.

Celle de ne pas avoir "mentionné la question du racisme, alors même qu’on a vu le déploiement et l’explosion d’une parole et d’attitudes racistes dans cette campagne" des élections législatives.

Sandrine Rousseau estime qu'Emmanuel Macron "cadenasse le pouvoir"

Certes "Yaël Braun-Pivet a gagné un vote, mais ce n'est pas dans l'esprit de la démocratie", juge Sandrine Rousseau sur LCI, rappelant notamment que le camp présidentiel est "arrivé troisième" aux élections législatives, alors que la gauche a terminé en tête en nombre de sièges.

"On voit à quel point Emmanuel Macron cadenasse le pouvoir et utilise toutes les tactiques, toutes les combines, toutes les possibilités qui lui sont offertes pour garder de le pouvoir", dénonce la députée écologiste.

Vallaud favorable à un vote des députés du NFP "d'ici la fin de la semaine" pour désigner un potentiel Premier ministre

Invité de France 2, Boris Vallaud évoque la question d'un vote des députés du Nouveau Front populaire pour désigner un potentiel Premier ministre.

Le chef de file des députés socialistes souhaite que ce vote ait "lieu le plus vite possible", même si les insoumis sont contre cette option pour l'instant. "Je souhaite qu'il soit le plus rapide possible", pousse Boris Vallaud, évoquant "l'impatience" autour de ce sujet.

Si la gauche "peut le faire d'ici la fin de cette semaine ou le début de la semaine prochaine, ce serait très bien", selon lui.

Reste que même si le NFP s'entend sur un nom, la nomination effective d'un Premier ministre de gauche par Emmanuel Macron paraît peu probable aujourd'hui, après la victoire de Yaël Braun-Pivet à l'élection de l'Assemblée nationale.

Éric Ciotti appelle de nouveau à la démission d'Émmanuel Macron

Éric Ciotti chante un même refrain en ce moment sur les plateaux télé en appelant à la démission d'Emmanuel Macron pour sortir d'une "situation de blocage". Il l'a déjà fait sur France 2 hier, il renouvelle sur BFMTV-RMC aujourd'hui.

"Monsieur Macron a créé le chaos, il a perdu dans les urnes, il essaye de gagner sur le tapis vert par des combinazione. Pour sortir de cette situation de blocage, il n'y a qu'une seule solution, c'est qu'il remette sa démission et qu'il y ait une élection présidentielle", déclare-t-il.

Éric Ciotti dénonce un "hold-up démocratique", après la réélection de Yaël Braun-Pivet

Emmanuel Macron "est en train de réussir un hold-up démocratique", dénonce Éric Ciotti, président contesté du parti Les Républicains, sur BFMTV-RMC.

"Monsieur Attal est toujours Premier ministre, madame Braun-Pivet présidente de l'Assemblée nationale. Cet après-midi tout ce beau monde va se paratager les places dans un accord secret", lors de la répartition de postes clés à l'Assemblée, dénonce-t-il.

"On continue comme s'il n'y avait pas eu de vote", aux élections législatives, tacle le député des Alpes-Maritimes. "Il y a aujourd'hui, une toute petite minorité qui a décidé de confisquer le pouvoir démocratique", juge-t-il, soulignant que "17 ministres (démissionnaires) sont à l'Assemblée nationale".

Pour Ciotti, le groupe de Wauquiez a fait "un accord de collaboration avec monsieur Macron"

Difficile de s'y retrouver, juridiquement, chez Les Républicains alors qu'Éric Ciotti en est toujours le président et a constitué son propre groupe à l'Assemblée nationale, même si l'ensemble des cadres du parti ont refusé sa démarche, après son alliance avec l'extrême droite.

Éric Ciotti, lui, distingue son camp sur BFMTV en désignant ses troupes comme "qui ont combattu qui combattent et qui combattront monsieur Macron parce qu’il a abîmé le pays".

Avant de présenter le groupe présidé par Laurent Wauquiez où sont restés ses anciens collègues comme celui de ceux qui "aujourd’hui sont dans un accord de collaboration avec monsieur Macron". Sans mentionner que lui même, lors de la précédente législature, avait voté et négocié plusieurs textes avec l'exécutif.

Boris Vallaud juge que ne pas nommer un Premier ministre du NFP aurait des "conséquences de long terme"

La gauche a sûrement perdu plus qu'une bataille hier en échouant à récupérer la présidence de l'Assemblée nationale. Le camp présidentiel, à l'image d'Élisabeth Borne ce matin, souligne désormais que la majorité relative qui a émergé sur un nom hier - celui de Yaël Braun-Pivet en l'occurance - n'est pas celle du NFP

La gauche riposte. Boris Vallaud, chef de file des députés socialistes, met en garde sur France 2: "le Nouveau Front populaire et son projet ont été placés en tête (aux législatives), et si le président de la République devait n'en tirer aucune conséquence en refusant de nommer un gouvernement de Nouveau Front populaire il serait là aussi qui aurait des conséquences de long terme".

Vallaud fait part de son "sentiment de colère" après la réélection de Braun-Pivet

Boris Vallaud est animé ce matin par un double sentiment. Le chef de file des députés socialistes partage d'abord sa "déception" après qu'André Chassaigne, un candidat au perchoir "capable de rassembler au-delà de lui même", a été devancé par Yaël Braun-Pivet.

Invité de France 2, Boris Vallaud revient ensuite sur sa "colère. "Je me mets à la place des électeurs, qui, hier se sont dit 10 jours après (les législatives) rien n'a changé. Emmanuel Macron est à l'Élysée, Gabriel Attal, tout Premier ministre démissionnaire qu’il est, est à Matignon et madame Braun-Pivet est à l’Assemblée nationale".

Le socialiste dénonce ainsi "une forme d’aveuglement de ce qui reste du macronisme face au message que lui ont envoyé les Françaises et les Français qui était d'abord un immense désaveu", selon lui.

Élisabeth Borne appelle à définir un "pacte législatif"

Comment gouverner avec l'Assemblée nationale actuelle? "Il faut qu'on définisse un pacte législatif, peut être un programme législatif", estime Élisabeth Borne sur RTL, après avoir plaidé pour des "compromis", allant de la droite de Laurent Wauquiez jusqu'à la "gauche républicaine", en passant par le camp présidentiel.

"Il faut être aussi réaliste, on ne traîtera pas tous les sujets", précise ensuite l'ancienne Première ministre.

Élisabeth Borne en appelle aussi à "la gauche républicaine" pour trouver "des compromis"

Élisabeth Borne en appelle aux "compromis" sur RTL, un mantra que l'ancienne Première ministre - en situation de majorité relative sous la précédente législature - connaît bien.

Mais l'attelage qui a permis à Yaël Braun-Pivet de reprendre sa place au perchoir ne suffira pas.

Ainsi, Élisabeth Borne souhaite non-seulement que son camp s'appuie sur "La Droite républicaine" de Laurent Wauquiez, "le groupe Liot", mais aussi de "la gauche républicaine", appelant celle-ci à "(prendre) ses responsabilités".

Éliabeth Borne revient sur l'élection de Yaël Braun-Pivet

Yaël Braun-Pivet est de nouveau présidente de l'Assemblée nationale. Ce qui donne un air de déjà vu après des élections législatives qui ont pourtant donné la gauche en tête, alors que la macronie a terminé en 2e position, après l'échec des européennes.

"Je ne pense qu'on ne peut pas dire "on prend la même et on recommence", commente Élisabeth Borne sur RTL au sujet de la titulaire du perchoir. "La composition de l'Assemblée a changé et évidemment la suite en tiendra compte", juge l'ancienne Première ministre, même si la majorité a pris appui sur LR la veille, comme ce fut le cas lors de la précédente législature sur plusieurs textes.

L'élection d'hier démontre que "c'est le centre, la droite républicaine et une partie du groupe Liot qui ont rassemblé plus de voix", souligne-t-elle, expliquant ainsi que la gauche n'a "pas de majorité".

Éric Ciotti invité de BFMTV-RMC ce vendredi

Le président contesté du parti Les Républicains est l'invité de BFMTV et RMC ce vendredi à 8h30 dans le Face-à-face présenté par Laurent Neumann.

Yaël Braun-Pivet appelle les députés à trouver "de nouvelles méthodes"

Tout juste réélue présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet a appelé les députés à s'"entendre", à "coopérer" et à "rechercher des compromis", alors que les trois différents blocs (Nouveau Front populaire, Ensemble pour la République, Rassemblement national) sont loin de la majorité absolue.

"Nous devons apporter de nouvelles solutions" et elles doivent être trouvées "avec de nouvelles méthodes" dans "une Assemblée nationale peut-être plus représentative que jamais des Français", a déclaré la députée des Yvelines.

Découvrez la composition finale de l'Assemblée nationale avec ses 11 groupes politiques, un record

Jamais l'Assemblée nationale n'en avait compté autant. Pour la première fois dans l'histoire de la République française, onze groupes politiques se sont constitués au Palais Bourbon. Après l'élection sur le fil de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée nationale, la XVIIème législature commence donc avec un record.

C'est en marge du scrutin à trois tours que les groupes parlementaires se sont déclarés formellement, avant que l'information ne soit publiée au Journal officiel ce vendredi 19 juillet.

Macron félicite Braun-Pivet pour sa réélection et salue sa "responsabilité républicaine"

Emmanuel Macron a félicité Yaël Braun-Pivet pour sa réélection à la présidence de l'Assemblée nationale à l'issue d'un scrutin disputé, saluant sa "responsabilité républicaine".

"Tous ceux qui vous connaissent savent que vous veillerez au respect de la pluralité des opinions et à l'expression de la diversité des sensibilités. En responsabilité républicaine", a déclaré sur X (anciennement Twitter) le chef de l'Etat.

Amère, la gauche crie à l'élection "volée"

Le vote des Français aux élections législatives "a été volé" lors de la réélection à la présidence de l'Assemblée nationale de Yaël Braun-Pivet par une "alliance contre nature" entre le camp présidentiel et la droite, a estimé, à l'unisson de son camp, André Chassaigne, candidat malheureux au Perchoir au nom de la gauche.

Jean-Luc Mélenchon a lui dénoncé sur le réseau X "un nouveau coup de force d'une clique prête à tout pour garder le pouvoir". En outre, le leader insoumis a estimé estimé qu'une "ligne rouge" avait été "franchie avec le vote illicite de ministres" élus députés, qui ont participé au scrutin de l'Assemblée.

Le président du groupe socialiste Boris Vallaud a lui exprimé sa "colère", "parce qu'aujourd'hui les Françaises et les Français ont été volés.

Ils ont infligé une défaite considérable à Emmanuel Macron, Emmanuel Macron reste à l'Élysée. Gabriel Attal, tout démissionnaire qu'il est, reste à Matignon. Et madame Braun-Pivet, qui aurait dû avoir la décence (...) de ne pas se représenter, se retrouve également au perchoir".

Place désormais à la bataille des autres postes clés de l'Assemblée

Les députés s'attaquent ce vendredi à la répartition des autres postes-clés de l'Assemblée nationale. Avec des visions divergentes qui laissent augurer de vives tensions autour des places laissées au RN.

Les présidents des groupes ont rendez-vous vendredi matin à 10 heures pour tenter de s'accorder sur une répartition des postes de six vice-présidents, trois questeurs et douze secrétaires, qui forment avec la présidente de l'Assemblée le Bureau de la chambre basse, sa plus haute instance exécutive.

Méconnu du grand public, le Bureau apprécie par exemple la recevabilité financière des propositions de loi des députés, fait évoluer le règlement intérieur de l'Assemblée ou l'interprète en proposant parfois des sanctions contre certains élus.

En cas de désaccord, et s'il y a plus de candidats que de postes, l'Assemblée se préparerait alors à partir de 15 heures à une longue série de scrutins, potentiellement à plusieurs tours.

Yaël Braun-Pivet garde les manettes au Palais Bourbon

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce live consacré à l'actualité politique de ce vendredi 19 juillet.

Le suspens est resté entier hier, mais c'est bien Yaël Braun-Pivet, présidente sortante de l'Assemblée et membre du camp présidentiel, qui a récupéré le perchoir à une dizaine de voix près, devant le communiste André Chassaigne.

Après la défaite du camp présidentiel, arrivé deuxième au soir du second tour des législatives, la députée des Yvelines réalise un coup inespéré, grâce au concours d'une droite elle-même affaiblie, qui pourrait avoir négocié plusieurs postes clés pour prix de son ralliement.

Nous en serons plus aujourd'hui avec la répartition des postes de six vice-présidents, trois questeurs et douze secrétaires, qui forment avec la présidente de l'Assemblée le Bureau de la chambre basse, sa plus haute instance exécutive.

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