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Parlement

Critiquée pour ses propos sur Chenu, Braun-Pivet dénonce un procès "absolument ridicule"

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet lors d'une séance de questions au gouvernement le 9 mai 2023 (Photo d'archive)

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet lors d'une séance de questions au gouvernement le 9 mai 2023 (Photo d'archive) - Geoffroy VAN DER HASSELT © 2019 AFP

Tancée par l'opposition de gauche après ses déclarations sur le vice-président du Rassemblement national, la présidente de l'Assemblée nationale s'est défendue dans un entretien à Ouest-France.

Yaël Braun-Pivet ferait-elle montre de trop de bienveillance envers le Rassemblement national? Cette semaine, plusieurs figures de la gauche ont fustigé la présidente de l'Assemblée nationale pour ses déclarations sur Sébastien Chenu, le député LFI Thomas Portes accusant notamment la macronie de "marcher main dans la main avec l'extrême droite".

En cause, les propos de Yaël Braun-Pivet tenus dans un article publié par Le Figaro, où elle jugeait que le député RN "n'était pas un bon, mais un très bon vice-président" au Palais-Bourbon.

Aux yeux de la présidente de l'Assemblée, le procès qui lui est fait par l'opposition est "absolument ridicule". "J’avoue que ça m’interpelle", a réagi samedi la présidente de l'Assemblée dans un entretien à Ouest-France.

Braun-Pivet louangeuse pour tous ses vice-présidents

Pour se défendre, elle insiste sur le fait que ses propos ont été tenus dans le cadre d'un précédent article du Figaro publié en novembre dernier et consacré au vice-président du Rassemblement national: "Ces mots ont été publiés il y a plusieurs mois dans un portrait consacré à Sébastien Chenu. Je ne comprends pas bien pourquoi cela ressort aujourd’hui."

"Présider une Assemblée nationale tumultueuse n’est pas chose facile. Celui ou celle qui est au perchoir n’a pas d’étiquette, il doit se hisser à hauteur de la fonction", poursuit l'ancienne ministre des Outre-mer.

En la matière, Yaël Braun-Pivet fait dans l'œcuménisme politique et n'a que des bons points à délivrer. L'impératif de la fonction est tenu d'après elle "de façon remarquable" par tous les vice-présidents de la Chambre basse, et pas seulement par Sébastien Chenu: "C’est vrai aussi de Caroline Fiat (LFI), Valérie Rabault (PS), Naïma Moutchou (Horizons), Élodie Jacquier-Laforge (MoDem) et Hélène Laporte (RN)… Je n’ai que des éloges à leur égard."

Vincent Gautier