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Politique

Parisot : « C'est pas de la transparence, c'est de la mise à nu »

Laurence Parisot ce jeudi matin sur RMC et BFMTV face à Jean-Jacque Bourdin

Laurence Parisot ce jeudi matin sur RMC et BFMTV face à Jean-Jacque Bourdin - -

Ce jeudi matin sur RMC et BFMTV la patronne des patrons Laurence Parisot qui va devoir quitter ses fonctions en juillet prochain a appelé le gouvernement à ne pas « basculer dans le moralisme de la surenchère »

Invitée sur RMC et BFMTV ce jeudi matin, Laurence Parisot, présidente du Medef a pris acte de la décision du conseil exécutif et quittera son poste le 1er juillet prochain même si elle affirme que ce projet « sera un jour adopté ». Laurence Parisot, à la tête du syndicat patronal depuis 2005 n’a pour le moment apporté son soutien à aucun des candidats déclarés pour prendre sa succession.

Sur son éventuel avenir en politique

8h55 - Laurence Parisot : « Je vais certainement continuer à m'exprimer. Me présenter, je ne sais pas. Je ne vais pas dire oui ou non. Je ne supporte pas de voir notre pays en difficultés, mais ça ne passera pas forcément par un mandat »

Sur le « Holande bashing » dans la presse qui s'en prend parfois assez violemment au chef de l'état.

8h54 - Laurence Parisot : « Là, nos newsmagazine ne sont pas à la hauteur »

Concernant les économies demandées par le gouverneur de la Banque de France

8h53 - Laurence Parisot : « Sur la question des retraites il faut faire quelque chose. Sur les retraites : soit le gel des pensions, augmenter les cotisations ou bien travailler plus longtemps et c'est cette solution qu'il faut privilégier ».

Sur le renoncement à la nationalité belge de Bernard Arnault qui mercredi dans un entretien au Monde a annoncé qu'il resterait en France.

8h50 - Laurence Parisot : « Bernard Arnault est un immense patron. Ceci renvoie à une forme de jalousie. Nous avons du mal dans ce pays à saluer la réussite. Je crois qu'il faut prendre ses propos au pied de la lettre : il s'est dit "non, je veux rester en France" ».

Sur la loi Facta aux Etats-Unis qui a pour but de renforcer la lutte contre l’évasion fiscale des contribuables US

8h48 - Laurence Parisot : « Tout est d'emblée mondiale aujourd'hui. Bien sûr qu'en Europe nous devrions appliquer les mêmes règles qu'aux Etats-Unis ».

Sur les banques et la transparence concernant les filiales implantées dans des paradis fiscaux.

8h44 - Laurenc Parisot : « Ce qui existe, c'est une compétitivité fiscale internationale gigantesque. La lutte contre l'opacité se fera au niveau international »

Concernant le geste de Stéphane Richard qui est prêt à baisser d'un tiers son salaire pour que sa société puisse échapper à la taxe sur les hauts salaires.

8h42 - Laurence Parisot : « Il a fait un geste d'une élégance exceptionnelle. J'aurais été dans son cas, j'aurais fait pareil. Mais c'est absurde de désigner tous ceux qui gagnent de l'argent, de les montrer du doigt parce qu'ils gagnent plus d'un millions d'euros. C'est contre-productif. La taxe à 75% est un projet de loi déraisonnable ».

Sur l'affaire Jérôme Cahuzac

8h40 - Laurence Parisot : « Là nous avons à faire à la faute même, à la perversité d'un homme. Quand on jette une suspicion on risque d'attiser les démagogies, les simplicismes ».

Sur la déclaration de son propre patrimoine

8h39 - Laurence Parisot : « Ce n'est pas le sujet. Je rappelle que je suis bénévole au sein du Medef. J'ai une voiture avec un chauffeur. Là logique de mise à nu provoque un risque de délation, d'excitation de la jalousie, un risque d'un classement "qui est le plus pauvre, qui est le plus riche" ».

Sur la transparence financière demandée par François Hollande mercredi

8h35 - Laurence Parisot : « Ne pas entrer dans un moralisme qui pousserait à la surenchère. Il ne faut pas rentrer dans la mise à nue et les effets pervers : la délation, les risques de jalousie ou de concurrence malsaine ».

Retrouvez aussi l'émission Bourdin & Co de ce jeudi matin.

Tugdual de Dieuleveult avec Jean-Jacques Bourdin