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Politique

Nicolas Sarkozy appelle à une transition pacifique en Tunisie

Manifestation dans le centre de Tunis. Nicolas Sarkozy appelle à une transition pacifique en Tunisie, après le départ du président Zine Ben Ali sous la pression de manifestations populaires. /Photo prise le 19 janvier 2011/REUTERS/Finbarr O'Reilly

Manifestation dans le centre de Tunis. Nicolas Sarkozy appelle à une transition pacifique en Tunisie, après le départ du président Zine Ben Ali sous la pression de manifestations populaires. /Photo prise le 19 janvier 2011/REUTERS/Finbarr O'Reilly - -

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a lancé mercredi un appel à une transition pacifique en Tunisie, cinq jours après le départ du président Zine Ben...

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a lancé mercredi un appel à une transition pacifique en Tunisie, cinq jours après le départ du président Zine Ben Ali sous la pression de manifestations populaires.

Selon le porte-parole du gouvernement, le chef de l'Etat a déclaré en conseil des ministres que la France et les Français étaient "profondément heureux" de voir la liberté et la démocratie s'établir dans ce "pays ami".

"Notre souhait le plus cher est que cette évolution se fasse sans drame supplémentaire et que les Tunisiens, après avoir mis fin avec courage et dignité à un régime qu'ils rejetaient, trouvent le chemin d'une transition pacifique et exemplaire afin qu'une démocratie solide et durable s'instaure en Tunisie", a ajouté le président français, cité par François Baroin.

Alors que le silence des dirigeants français pendant le mois de crise qui a précédé le départ de Zibe Ben Ali fait aujourd'hui polémique, Nicolas Sarkozy a réaffirmé que la non ingérence et le soutien à la liberté et à la démocratie étaient au coeur de la politique étrangère française.

"Les circonstances mettent parfois ces deux principes face-à-face. Tel a été le cas avec les événements qui viennent de se dérouler en Tunisie", a-t-il ajouté.

Il a assuré que la position de la France sur la crise tunisienne était "fidèle à ses valeurs" et conforme aux intérêts de Français attachés à un "espace méditerranéen de paix et de développement".

Il a également réaffirmé que la France ferait tout ce qu'elle pourrait pour accompagner l'évolution de la Tunisie, dans l'immédiat et à plus long terme, "selon ce que les Tunisiens souhaiteront et selon ce que les autorités constitutionnelles tunisiennes décideront".

Il a enfin rendu hommage à la mémoire des 78 personnes qui ont perdu la vie dans ces événements, parmi lesquelles deux ressortissants français.

Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse