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Municipales à Paris: Griveaux rencontrera Villani la semaine prochaine

Benjamin Griveaux

Benjamin Griveaux - STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Benjamin Griveaux a dit ce vendredi qu'il rencontrerait "la semaine prochaine" son ancien rival Cédric Villani, qui annoncera début septembre ses intentions quant à un éventuel soutien.

Investi mercredi par La République en marche pour la course à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux a annoncé ce vendredi qu'il rencontrerait "la semaine prochaine" son ancien rival Cédric Villani, qui annoncera début septembre ses intentions quant à un éventuel soutien.

"Nous nous verrons la semaine prochaine. C'est une bonne chose. C'est sa famille, il est chez lui à En Marche. Nous, on a envie de réunir la famille", a déclaré sur France 2 Benjamin Griveaux, qui a précisé avoir reçu jeudi soir tard un message de Cédric Villani.

Le mathématicien et député de l'Essonne ne l'avait pas encore contacté depuis son investiture. Cédric Villani, "c'est un homme de coeur, c'est un homme loyal, et c'est un homme d'honneur. Donc je n'ai pas de doute que nous trouverons les voies du rassemblement", a assuré le candidat LaREM. "Je le sais loyal et avec un grand sens de l'éthique et des engagements qu'il a pris." 

Villani "a mis dans la campagne des sujets intéressants"

Cédric Villani "a mis dans la campagne des sujets intéressants. Moi, ce qui m'intéresse ce n'est pas untel ou untel, c'est les idées qu'il porte, le projet qu'il porte", a ajouté Benjamin Griveaux.

Ecarté mercredi par la Commission d'investiture (CNI) de LaREM au bénéfice de Benjamin Griveaux, Cédric Villani a dit jeudi soir qu'il annoncerait début septembre ses intentions quant à un éventuel soutien à Benjamin Griveaux, dénonçant des "menaces" et "des habitudes d'appareil" du parti présidentiel.

"Ce qu'on a entendu hier (mercredi) au moment de l'annonce des résultats de la commission, ça ressemblait plutôt à du poing fermé. J'ai entendu à mon égard des reproches et des menaces, il a même été question d'exclusion." Or "je ne m'explique jamais sous la menace", a déclaré Cédric Villani.

Alexandra Jaegy avec AFP