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Politique

Morano : « Ces journalistes qui gagnent 3 fois plus que nous ! »

Nadine Morano, Secrétaire d'Etat à la Famille et à la Solidarité, était l'invitée des GG ce jeudi

Nadine Morano, Secrétaire d'Etat à la Famille et à la Solidarité, était l'invitée des GG ce jeudi - -

Invitée des Grandes Gueules ce jeudi, la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, est notamment revenue sur le train de vie de l'Etat et les avantages des ministres.

Ce jeudi, Nadine Morano était l’invitée des Grandes Gueules à 13h sur RMC. Visiblement agacée par les questions ayant trait au train de vie de l'Etat et aux avantages des ministres, la secrétaire d'Etat à la Famille et à la Solidarité a lancé : « Quand je vois que certains journalistes gagnent trois fois plus que nous, pour nous critiquer. […] Il y en a qui ont des sacrées rémunérations, pour lire des prompteurs ! », a-t-elle fini par ajouter, faisant sans la nommer allusion à la présentatrice du JT de 20h sur TF1, Laurence Ferrari.

« On est ministre 24h/24, 7j/7, 365 jours pas an »

Pour répondre à l’incompréhension de nombreux Français face aux dépenses et au train de vie de certains ministres, Nadine Morano a martelé : « Un ministre doit avoir un niveau de rémunération conforme au niveau de responsabilités qu’il exerce. Un ministre est ministre 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours pas an. Et si on commence à faire de la démagogie anti-gouvernementale, on n’aura plus personne au sommet de l’Etat qui voudra venir assumer ces responsabilités [qui sont] très lourdes. »

Affaire Bettencourt : « Le procureur Courroye agit en toute indépendance »

La secrétaire d’Etat est par ailleurs revenue sur l’affaire Bettencourt, assurant que « le procureur Courroye agit en toute indépendance. Pourquoi voudriez-vous, alors qu’il est magistrat et qu’il a été à la cellule anti-corruption, qu’on le remette en cause ? » Tandis que certains critiquent la proximité du procureur Courroye et de Nicolas Sarkozy, Nadine Morano tente de relativiser : « Le Président de la République connaît beaucoup de monde. Chacun connaît son procureur de la République, qui ne vit pas reclus, enfermé dans un bureau. »

Pour écouter le podcast complet de l’interview de Nadine Morano, cliquez ici.

La Rédaction