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Politique

Mariton, candidat à la primaire à droite pour 2017

Hervé Mariton (Les Républicains) à Paris le 16 septembre 2015

Hervé Mariton (Les Républicains) à Paris le 16 septembre 2015 - DOMINIQUE FAGET, AFP/Archives

Le député Les Républicains espère être "l'heureuse surprise" de la primaire de la droite pour la prochaine présidentielle et se rêve déjà en "Premier ministre".

Le député de la Drôme Hervé Mariton, Les Républicains, annonce sa candidature à la primaire à droite pour la présidentielle de 2017, dans un entretien au Figaro.

"Je me présente parce que je pense que l'intérêt de la France commande qu'un candidat libéral porte le projet d'une société ouverte, pour rendre aux personnes et à la société civile la maîtrise de leur destin. Je publierai un livre programme à la fin de cette année: 2017, le printemps des libertés" assure le troisième homme de la course à la tête de l'UMP à l'automne 2014.

"Je crois être bien placé pour tirer les leçons de la tragédie de François Hollande au pouvoir, mais aussi de l'échec de 2012, puisque je serai, de toute évidence, le seul candidat de cette primaire à n'avoir pas participé à l'exécutif lors du précédent quinquennat", souligne Hervé Mariton.

"J'espère être l'heureuse surprise cette primaire"

"Je n'ai pas d'objectif chiffré en tête, mais j'espère être l'heureuse surprise de cette primaire. Si, au minimum, je réitère mon score lors de l'élection à la présidence de l'UMP (6,32%, NDLR) et que quelques mois plus tard, je suis nommé Premier ministre, je ne me plaindrai pas! Si je peux peser sur la ligne de la droite et du centre pour 2017, je prends", affirme encore Hervé Mariton, interrogé sur ses ambitions.

Sur le questionnaire sur l'immigration lancé par Nicolas Sarkozy mercredi, Hervé Mariton juge la démarche "intéressante, et Nicolas Sarkozy a tenu un discours équilibré lors de la réunion de travail sur le sujet. Mais le questionnaire est mal écrit, certaines propositions sont frileuses, d'autres impossibles...", juge-t-il.

"Je regrette que Nicolas Sarkozy n'ait pas proposé de faire du droit du sang la règle, alors que d'évidence, il correspond au souhait d'une majorité de nos militants (...) Parmi les propositions impossibles, je citerais le +rétablissement des contrôles aux frontières nationales pour les étrangers non européens+. Comment distinguer à la frontière française l'Européen qui circule sans entrave et le non-Européen qu'il faudrait contrôler systématiquement ?", assène l'ancien ministre de l'Outre-mer.

la rédaction avec AFP