Manuel Valls n'a "qu'une boussole: la France et la gauche"

Attaqué par Christian Jacob sur sa méthode et sa loyauté envers le Président, Manuel Valls ne s'est pas laissé intimider.
"Je n'ai aucun problème pour assumer ce que nous avons fait depuis 2012", a rétorqué le Premier ministre, défendant le bilan de François Hollande bien que concédant "des erreurs".
Manuel Valls n'a pas hésité non plus à vilipender ensuite les mesures des différents candidats à la primaire de la droite, tel que la suppression de l'ISF ou de postes de fonctionnaires, ou encore le recul de l'âge de la retraite.
"Nous pouvons prolonger ce quinquennat"
Face aux problèmes majeurs que connaît le pays, tel que le terrorisme ou le chômage, le Premier ministre a exigé de "la dignité" et "du respect" de part de chaque responsable politique. Les attaques des Sarkozystes contre François Bayrou "ne rehaussent pas le débat", a-t-il également souligné.
"Je vous laisse à vos sarcasmes, moi je n'ai qu'une seule boussole: c'est le France et la gauche", a lancé Manuel Valls au président du groupe LR à l'Assemblée nationale.
"Je pense que nous pouvons prolonger ce quinquennat (…) Les Français ont besoin de retrouver de l'espoir et ce n'est pas vous qui pouvez le proposer", a conclu le Manuel Valls face à un hémicycle agité.