Malgré une prise d'otages, Chatel ne veut pas "d'école-bunker"

Devant l'école Charles Fourier, à Besançon, où des élèves de maternelle et leur institutrice ont été pris en otages lundi par un jeune homme de 17 ans qui a finalement été maîtrisé par les forces de l'ordre. Au lendemain de cette prise d'otages, le minist - -
PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Education, Luc Chatel, a laissé entendre mardi que le gouvernement n'envisageait pas de nouvelles mesures de sécurité dans les écoles maternelles au lendemain d'une une prise d'otages dans le Doubs.
Un jeune homme de 17 ans, souffrant de troubles psychologiques, a pris des élèves en otages lundi dans une classe d'une école maternelle de Besançon avant d'être maîtrisé par la police. Il détenait des armes blanches qu'il avait dissimulées sous ses vêtements.
"Je ne veux pas d'écoles-bunkers, d'écoles-prisons. L'école doit être ouverte sur la société", a dit Luc Chatel sur France Inter.
"Ce n'est pas exactement le même sujet que celui de la protection des collèges et lycées, où on a une autre forme de délinquance potentielle qui justifie des moyens supplémentaires", a-t-il ajouté.
Après des incidents survenus dans des collèges et lycées, le gouvernement a pris ces dernières années diverses mesures, dont l'affectation de policiers pour certains établissements jugés à risques.
Thierry Lévêque, édité par Bertrand Boucey