Macron met en garde contre les "pièges" du "nationalisme" et du "statu quo"

Emmanuel Macron au Conseil européen à Bruxelles le 29 juin 2018. - AFP
"Le repli nationaliste ne propose rien", affirme le président français dans une tribune publiée ce lundi soir. "C’est un rejet sans projet. Les exploiteurs de colère, soutenus par les fausses informations, promettent tout et son contraire. Face à ces manipulations, nous devons tenir debout", écrit-il dans son adresse aux "citoyens d'Europe".
"Liberté, protection et progrès"
Pour Emmanuel Macron, "ce piège menace toute l'Europe", mais ce n'est pas le seul écueil qu'il souligne. Le chef de l'Etat met également en garde contre "l'autre piège, celui du statu quo et de la résignation".
Pour répondre aux attentes des citoyens, le chef de l'Etat promet "une Conférence pour l'Europe" chargée de "proposer tous les changements nécessaires (...) sans tabou, pas même la révision des traités". Pour contrer le risque de délitement de l'Union Européenne, Emmanuel Macron fait part de ses trois ambitions: "Bâtir ensemble" la "Renaissance européenne" autour de "la liberté, la protection et le progrès".
"Une Europe forte, unie et souveraine"
Ce dimanche, Emmanuel Macron avait déjà annoncé à la télévision italienne vouloir oeuvrer pour "une Europe forte, unie et souveraine", afin de mener la "contre-rhétorique" qui a mené au Brexit, et ainsi contrer le repli nationaliste et populiste qui gagne l'Europe ces derniers mois.
Mais pour l'heure, la liste La République en Marche/MoDem est toujours en phase de construction. Cette semaine toutefois, les choses se sont quelque peu clarifiées: la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, et sa collègue des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, seront vraisemblablement amenées à jouer un rôle important durant la campagne.