UMP : après l’échec des négociations, le clan Copé "se met au travail"

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"Nous nous mettons au travail". Les mots de Michèle Tabarot, soutien de Jean-François Copé et secrétaire générale de l’UMP, sonnent comme la fin d’une période cruciale pour l’UMP.
Michèle Tabarot a annoncé en filigrane que le clan Copé fermait désormais la porte aux négociations, après le rejet de François Fillon de l'ultimatum des "non-alignés", qui lui demandaient de dissoudre son parti avant 15h. "François Fillon n'a pas saisi la proposition de Jean-François Copé et des parlementaires non-alignés. Eh bien maintenant nous arrêtons, et nous nous mettons au travail", a-t-elle déclaré.
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"Nous avons un parti à mener"
"Nous avons un parti à mener, une force d'opposition à mettre en place et de nombreux combats électoraux devant nous. Nous sommes décidés à avancer le plus vite possible. Nous regrettons cette période qui a été difficile pour notre famille politique, mais après des jours d'attente il est normal de se remettre au travail. Les Français l'attendent, les militants l'attendent, et nous sommes prêts à le faire ", a-t-elle conclu.
Lors d'une conférence de presse dans la matinée, Jean-François Copé avait demandé à son rival de retirer son groupe dissident avant 15h comme une soixantaine de députés non alignés emmenés par Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire. Ces derniers souhaitent un référendum avant le 31 janvier pour savoir si les militants souhaitent ou non revoter pour la présidence de leur parti.