Retour sur une journée de rebondissements à l'UMP

Jean-François Copé refuse de se "faire voler la victoire" - -
L'UMP est transformée en champ de bataille depuis dimanche dernier. Les camps Copé et Fillon revendiquant chacun la victoire. Les deux hommes semblaient irréconciliables jeudi et le psychodrame a tourné au grand déballage de "turpitudes".
>> Ce live est terminé. Retrouvez ici le résumé et les enjeux de cette journée.
18h15 - François Fillon devrait déposer ses recours ce vendredi soir auprès de la commission nationale des recours, et auprès d'Alain Juppé, d'après un journaliste de BFMTV. Pour Jérôme Lavrilleux, cela prouve que le camp Fillon "reconnaît la validité de la commission des recours".
17h - Les finances de l'UMP menacées ? Le départ de députés, vers l'UDI ou même pour un nouveau groupe parlementaire, représenterait une baisse automatique des financements publics de l'UMP. Un problème, d'autant que les finances du parti ne se portaient pas bien, même avant le début du chaos.
>> L'UMP, proche de la faillite ?
16h50 - Sarkozy, "cause du chaos". Le député EELV de Gironde Noël Mamère estime que Nicolas Sarkozy "est la cause de cette catastrophe à l'UMP pour avoir "divisé son parti". "Je ne vois pas très bien comment il pourrait revenir après avoir laissé le chaos", a-t-il affirmé.
16h45 - Copé n'acceptera jamais de se "faire voler sa victoire".
Jean-François Copé a affirmé vendredi qu'il était "d'une bonne volonté réelle", notamment vis-à-vis de la médiation d'Alain Juppé, mais qu'il n'accepterait jamais de se "faire voler sa victoire".
"Je suis d'une bonne volonté réelle, j'ai accepté" la médiation du maire de Bordeaux "par ouverture, pour que la situation bouge", mais "je n'accepterai jamais qu'on truande un vote", qu'on "me vole ma victoire", a-t-il déclaré devant quelques journalistes.
16h35 - Que pensent nos voisins étrangers du chaos à l'UMP ? Notre journaliste Mélanie Godey a épluché la presse européenne, pour sélectionner le meilleur des commentaires sur cette guerre des chefs franco-française.
>> La presse européenne met l'UMP K.O.
16h13 - Déçus, des députés quittent l'UMP. C'est le cas du député de la Mayenne Yves Favennec, qui rejoint l'UDI de Jean-Louis Borloo. Il l'a annoncé vendredi midi lors d'une conférence de presse. Dimanche soir, il avait déjà annoncé sa démission de la fédération UMP de Mayenne.
15h55 - Nicolas Sarkozy s'en mèle. L’ancien président a appelé tous les protagonistes du psychodrame qui se joue à l’UMP, selon Le Monde daté de samedi. Vendredi, il a même reçu dans ses bureaux du VIIIe arrondissement de Paris l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, rapporte 20 minutes.
15h05 - Alain Juppé ne s'exprimera plus avant dimanche soir, moment de la médiation entre Jean-François Copé et François Fillon. C'est ce que rapporte son entourage, d'après Europe 1. Mais l'ancien ministre n'a pas annulé son rendez-vous avec la radio, dimanche à 10h.
>> Crise à l'UMP : la méthode Juppé
14h30 - Valérie Rosso-Debord estime sur BFMTV que les conditions du médiateur sont tout simplement "impossibles" car contraires aux statuts de l'UMP : "On ne peut pas voter des statuts et les fouler au pied. Alain Juppé propose quelque chose qui est illégal", affirme-t-elle.
13h55 - Si la commission Juppé n'arrive pas à se créer, les partisans de François Fillon menacent de monter leur propre groupe à l'Assemblée nationale, rapporte Le Point.
13h27 - Jean-François Copé rejette la demande d'Alain Juppé de retrait des membres de la commission des recours, qu'il qualifie de "pas valide". "C'est le seul point qu'on ne peut accepter" dans les demandes du maire de Bordeaux, "car juridiquement ce n'est pas possible".
13h22 - Balkany veut rappeler Sarkozy. Le député maire de Levallois-Perret appelle sur 20minutes.fr au retour de l'ancien chef del'Etat. "Il faut rappeler Nicolas Sarkozy pour s'en sortir". Plus tôt, sur BFMTV, il racontait avoir eu Nicolas Sarkozy au téléphone.
13h19 - Jean-François Copé va rencontrer Alain Juppé
Le président de l'UMP a accepté de rencontrer Alain Juppé dimanche à 19 heures, selon l'entourage. Jean-François Copé a téléphoné à Alain Juppé pour le lui dire peu avant 13 heures.
13h02 - La Commission des recours refuse les conditions
Son président, Yannick Paternotte, annonce qu'il refuse les conditions d'Alain Juppé. Son instance se réunira dimanche à 9h30, laissant entendre qu'il ne se dessaisirait pas, contrairement à la demande d'Alain Juppé.
"Nous entendons exercer nos responsabilités", déclare le pésident de la commission de recours. Paternotte.
12h57 - "S'il s'agit de faire œuvre de paix, je suis disponible", Nathalie Kosciusko-Morizet sur BFMTV.
12h50 - "Une issue existe", clame François Fillon sur Twitter. Il demande à tous les responsables de l'UMP de se rassembler autou de cette voie.
12h28 - Réunion en cours au siège de l'UMP
Selon le journaliste politique Thomas Soulié, une réunion du camp Copé est en cours pour décider s'il accepte les conditions proposées par Alain Juppé.
12h11 - François Fillon affirme accepter "toutes les conditions fixées par Alain Juppé". Il confirme l'information sur Twitter.
12h08 - Juppé exhorte à cesser les nom d'oiseaux
Il demande à Copé et Fillon d'arrêter les "noms d'oiseaux" jusqu'au verdict de sa médiation. Il donne aux deux hommes jusqu'à "dimanche soir" pour se rencontrer.
12h07 - Alain Juppé propose la création d'une commission de médiation. Il demande à la commission des recours de l'UMP de ne pas se réunir avant d'avoir été entendue par la commission de médiation.
Il pose des conditions très strictes pour mener sa médiation. "Si j'ai le sentiment qu'ils ne me font pas confiance, alors j'en tirerai les conséquences", souligne-t-il. Il insiste pour que les membres de la commission des recours qui ont pris parti "se déportent".
11h50 - #santabarbara - Twitter a touvé son hashtag pour suivre la guerre interne de l'UMP.
11h40 - "Fillon a eu des mots blessants et injurieux envers notre famille politique", poursuit Jean-François Copé, en référence aux propos de François Fillon sur RTL.
11h40 - Veiller à la transparence
"Le rôle de la médiation d'Alain Juppé n’est pas de se substituer à la commission des recours, mais de veiller à sa transparence absolue. Elle est la seule qui puisse valider les réclamations des candidats. Si on s’en affranchit, on s’affranchit de nos statuts, et on se place dans l'illégalité."
11h39 - "Seul" vaut le verdict de la commission des recours, sous l'oeil d'Alain Juppé, poursuit-il. Il répond ainsi à l'ex-Premier ministre qui a affirmé plus tôt : "Je n'accepterai aucune des conclusions de la commission des recours, les seules que j'accepterai sont celles d'Alain Juppé et de sa commission".
11h38 - "Personne n'est au-dessus des règles", insiste Jean-François Copé au siège de l'UMP.
10h35 - "François Fillon a tué la médiation d'Alain Juppé", selon l'entourage de Jean-Fançois Copé.
10h30 - "Je ne comprends pas ses allers-retours permanents", déplore le président proclamé de l'UMP. François Fillon est "quelqu'un qui n'accepte pas sa défaite parce qu'il pensait être élu avec 80 %", ajoute Jean-François Copé.
9h22 - Marine Le Pen juge que "l'UMP est finie, d'ores et déjà". "L'UMP est le syndicat de défense des intérêts électoraux de ceux qui y participent, et c'est la raison pour laquelle elle vole en éclats, car les ambitions sont en train de s'entrechoquer", juge la présidente du Front national.
8h47 - Juppé jouera un "rôle limité", indique Rachida Dati. Partisane de Jean-François, la maire du 7ème arrondissement de Paris affirme sur Europe 1 que la Commission Jupé va "uniquement vérifier si le travail de la commission de recours (de l'UMP) se fait dans de bonnes conditions".
8h42 : "L'UMP n'es pas une mafia", selon François Fillon, en lutte contre Jean-François Copé, secrétaire général puis président proclamé de l'UMP. Il lance sur RTL : "Un parti politique, ce n'est pas une mafia". "Ce n'est pas un endroit où on peut étouffer les affaires, refuser de dire la vérité".
8h11 - François Fillon n'acceptera aucune conclusion de la Commission des recours de l'UMP, instance interne chargée de trancher les litiges électoraux saisie jeudi par Jean-François Copé et qui se réunit dimanche.
|||>> L'ESSENTIEL
• Fillon accepte les conditions de Juppé. La commission des recours refuse.
• Juppé et Copé se rencontrent dimanche soir.