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Affaire Cahuzac: la droite demande des explications à Hollande

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, demande si François Hollande "savait", et lui enjoint de "s'expliquer devant les Français".

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, demande si François Hollande "savait", et lui enjoint de "s'expliquer devant les Français". - -

L'ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac a reconnu devant les juges d'instruction la détention d'un compte bancaire à l'étranger. Toutes les réactions après sa mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale.

L'ancien ministre Jérôme Cahuzac a été mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale mardi. Il a reconnu face aux juges Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke avoir détenu deux comptes en Suisse et un à Singapour, confirmant une information de BFMTV.

>> Revivez ici toutes les grandes déclarations sur l'affaire Cahuzac

20h33 - Morano: "Cahuzac a menti avec un tel aplomb, que ça laisse pantois"

Nadine Morano a commenté au micro de BFMTV les aveux de Jérôme Cahuzac, qui a reconnu avoir détenu des comptes bancaires à l'étranger. "Ce n’est pas parce que quelqu’un se comporte de cette manière que tous les responsables politiques sont tous pourris.

"Jérôme Cahuzac a menti avec un tel aplomb, le regard droit dans les yeux et la main sur le cœur, ça laisse pantois", poursuit Nadine Morano.

20h15 - Ayrault: "Je demande à Cahuzac de ne plus exercer de fonctions politiques"

Le Premier ministre demande par ailleurs à Jérôme Cahuzac de ne "plus exercer de responsabilité politique".

20h11 - Ayrault: "Je n'avais aucune raison de ne pas croire Cahuzac"

Le premier ministre Jean-Marc Ayrault revient sur les aveux de Jérôme Cahuzac sur le journal de 20 heures de France 2. Il a eu un échange avec son ancien ministre pour lui dire qu'il a "trahi" et "menti".

20h02 - Cahuzac doit régler son "affaire personnelle" devant la justice

Le président des députés PS, Bruno Le Roux, juge que l'ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac a commis une "faute inexcusable" et doit régler cette "affaire personnelle" devant la justice.

"En mentant à la représentation nationale et aux Français sur l'affaire qui le concerne, Jérôme Cahuzac a commis une faute inexcusable", écrit le député de Seine-Saint-Denis.

>> A LIRE AUSSI: Cahuzac: "la déflagration pourrait être énorme" pour Hollande

19h47 - "Je me sens flouée", lance Aurélie Filippetti

Pour la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, c'est le président qui a été "bafoué et trahi".

"Je me sens flouée comme tous les Français, car ce sont des déclarations très fortes qui ont été faites devant l'Assemblée nationale", poursuit Aurélie Filippetti. "C'est aux Français qu'il faudrait présenter des excuses, car la faute est très lourde."

19h40 - Pour Bartolone, c'est "impardonnable" d'avoir menti devant l'hémicycle

Le président des députés PS, Claude Bartolone, déclare dans un communiqué qu'il est "impardonnable" pour Jérôme Cahuzac d'avoir menti devant la représentation nationale.

"Jérôme Cahuzac a reconnu sa culpabilité devant les juges. La parole prononcée dans l'hémicycle est sacrée. Au-delà de ma consternation et de ma colère, avoir menti devant la représentation nationale est impardonnable", déclare dans un bref communiqué le président de l'Assemblée nationale.

Interrogé lors d'une séance de questions au gouvernement, l'ex-ministre du Budget avait affirmé aux députés qu'il n'avait jamais eu de compte à l'étranger.

19h33 - Fillon: "La faillite morale est du côté de la gauche"

L'ancien Premier ministre François Fillon réagit aux "attaques d'une violence inouïe de cette majorité de gauche quand elle était dans l'opposition qui parlait de 'combat morale'", pointe-t-il.

"M. Cahuzac n'était pas le dernier à porter des accusations qui n'ont jamais été prouvées, notamment contre Eric Woerth. Je vous aujourd'hui où est la faillite morale, poursuit-il. Elle est du côté d'une gauche qui est prompt à critiquer, qui se conduit souvent d'une manière très différente de ses principes et de ses valeurs".

19h30 - Accoyer "exige des excuses publiques" de Ayrault

L'ancien président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), exige "des excuses publiques" du Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur l'affaire Cahuzac, dès mercredi, lors de la séance des questions au gouvernement.

Bernard Accoyer "considère que François Hollande doit également s'en expliquer devant les Français dans les meilleurs délais".

19h24: Pour le FN, Hollande et le gouvernement ne pouvaient ignorer

Le Front national estime que "le président de la République et le gouvernement ne pouvaient ignorer le fond de cette affaire et ses conséquences prévisibles". Le parti d'extrême droite réagit dans un communiqué titré "l'affaire Cahuzac: une affaire d'Etat!".

19h22 - Ayrault, invité du 20 heures de France 2

Jean-Marc Ayrault est l'invité ce mardi du journal de 20 heures de France 2.

19h13 - Bruno Beschizza s'interroge sur le silence de Pierre Moscovici

Dans un communiqué, Bruno Beschizza, Secrétaire National de l'UMP, s'interroge sur les affirmations de Pierre Moscovici et de ses services le 10 février 2013.A l'époque, une "source" à Bercy, affirmait à la presse que la réponse transmise par UBS via les autorités fédérales suisses et les services fiscaux français démentaient formellement la possibilité de possession d'un compte par Jérôme Cahuzac.

Jérôme Cahuzac a demandé pardon au gouvernement et exprimé ses regrets aux parlementaires, aux électeurs et aux Français. Pierre Moscovici, Ministre de l'Economie et des Finances doit aujourd'hui expliquer publiquement la différence entre la vérité du 10 février 2013, et celle aujourd'hui avouée par Jérôme Cahuzac.

18h58 - Cahuzac, dans la "spirale du mensonge", selon Gonelle

L'ancien maire de Villeneuve-sur-Lot, dans le Lot-et-Garonne, Michel Gonelle, détenteur de l'enregistrement audio dans lequel Jérôme Cahuzac évoquait un compte en Suisse, estime que l'ex-ministre du Budget ne pouvait "s'en prendre qu'à lui-même" pour avoir nié les faits et être tombé "dans la spirale du mensonge".

"Je crois qu'il est sincère aujourd'hui quand il dit qu'il est écrasé par la spirale du mensonge dans lequel il s'était fourvoyé, qu'il est sincère quand il dit qu'il est dévasté par le remords. Mais, hélas, hélas, hélas, il ne peut s'en prendre qu'à lui-même", déclare Michel Gonelle, comme par le passé, être le responsable de la diffusion du contenu de l'enregistrement.

>> A LIRE AUSSI: Comptes en Suisse: Cahuzac formellement mis en examen

18h43 - Lagarde: Cahuzac doit démissionner de sa fonction de député

Jean-Christophe Lagarde, député UDI, réclame sur BFMTV la démission de Jérôme Cahuzac de sa fonction de député, alors que l’ancien ministre du Budget a avoué aux juges d’instruction en charge de son affaire qu’il avait eu des comptes à l’étranger.

"C’est du jamais vu", selon Jean-Christophe Lagarde, qui souhaite que "le PS exclue Jérôme Cahuzac", que celui-ci "démissionne" de ses fonctions de député, et "ne puisse plus être présent devant la représentation nationale".

18h43 - NKM appelle Ayrault à s'expliquer devant l'Assemblée nationale

La députée UMP de l'Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet appelle le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à "s'expliquer devant l'Assemblée nationale" sur le contenu de ses échanges avec Jérôme Cahuzac.

"Je ne veux pas accabler un homme déjà à terre", a d'abord déclaré la députée, avant d'évoquer "des questions qui se posent", alors que des responsables de l'UMP ont suggéré que les deux têtes de l'exécutif auraient pu être au courant du mensonge de l'ancien ministre du Budget.

18h42 - Désir est "stupéfait" et "choqué"

Harlem Désir, numéro un du PS, est "stupéfait et "choqué" par les faits "inacceptables" et "le mensonge" commis par l'ex-ministre du budget, Jérôme Cahuzac, déclare le porte-parole du parti, David Assouline.

Les socialistes ont été "trahis" et Jérôme Cahuzac ne doit pas prétendre "revenir comme député à l'Assemblée nationale", ajoute David Assouline lors d'un point de presse.

>> A LIRE AUSSI: Cahuzac demande pardon pour "une faute inqualifiable"

18h44 - Des dégâts "dévastateurs" pour le monde politique français, selon Bayrou

Le président du MoDem, François Bayrou, juge que les dégâts provoqués par le "scandale" de l'affaire Cahuzac sont "considérables et dévastateurs pour le monde politique français".

"Le mensonge institutionnalisé, assumé les yeux dans les yeux, la dénonciation d'un complot médiatique, tous cela aboutit à la révélation d'une vérité qui disqualifie les menteurs", constate l'ancien candidat à la présidence de la République.

18h38 - La "tristesse" et la "consternation" d'Ayrault

Jean-Marc Ayrault exprime "tristesse et consternation" après les aveux de son ancien ministre, Jérôme Cahuzac, dans un communiqué.

18h30 - "Une bombe politique", pour le porte-parole du PCF

Les aveux de culpabilité de Jérôme Cahuzac constituent un "scandale d'Etat" et une "bombe politique", déclare Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, dans un communiqué.

"Après des semaines d'un feuilleton où Jérôme Cahuzac a multiplié les mensonges, c'est une véritable bombe politique qui vient d'éclater", commente le porte-parole. "Il faut saluer le travail de la presse et de la Justice qui ont mis un terme à ce scandale d'Etat", ajoute-t-il.

18h19 - "Comment a-t-il pu croire que le mensonge le protégerait?", s'étonne Nicole Bricq

La ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, s'exprime sur l'émission Le Grand Journal de BFM Business.

"Jérôme Cahuzac est à terre je ne vais pas l'accabler, mais je l'ai cru quand il a pris cet engagement devant l'Assemblée nationale, donc devant le peuple français. Comment a-t-il pu croire que le mensonge le protégerait?", se demande la ministre. "La page a été tournée rapidement par président de la République, dès lors que la justice s'est saisie du dossier (…)", poursuit-elle.

"Il est responsable de ces actes, à lui d'en rendre compte", poursuit-elle. "C'est le syndrome de l'enfant qui est pris avec le pot de confiture et qui dit 'non c'est pas moi'", conclut Nicole Bricq.

18h09 - François Hollande prend acte avec "grande sévérité"

Le président français François Hollande a pris "acte avec grande sévérité des aveux de Jérôme Cahuzac" qui "a commis une impardonnable faute morale" en "niant les faits", déclare l'Elysée mardi dans un communiqué.

"Le président de la République prend acte avec grande sévérité des aveux de Jérôme Cahuzac devant les juges d'instruction concernant la détention d'un compte bancaire à l'étranger", déclare l'Elysée. L'ancien ministre du Budget a "commis une impardonnable faute morale" en "niant l'existence de ce compte devant les plus hautes autorités du pays ainsi que devant la représentation nationale", ajoute la présidence.

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18h07 - "Un drame pour la démocratie", selon Pascal Durand

Pascal Durand, secrétaire national EELV, déclare que le "mensonge de M. (Jérôme) Cahuzac" était "un mensonge d'Etat", "un drame pour la démocratie".

"C'est un mensonge d'Etat qui décrédibilise la parole collective des politiques et la représentation de l'Etat. Il est comptable du recul de la capacité des politiques à être entendus lorsqu'ils portent une parole forte. C'est un drame pour la démocratie", déclare Pascal Durand.

18h06 - "Où s'arrête la chaîne du mensonge?", demande Mélenchon

Le coprésident du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon s'interroge sur Twitter: "Où s'arrête la chaîne du mensonge? Qui savait et n'a rien dit?"

Où s'arrête la chaîne du mensonge ? Qui savait et n'a rien dit ? #Cahuzac
— Jean-Luc Mélenchon ! (@JLMelenchon) 2 avril 2013

18h29 - La fin de la gauche morale selon Copé

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, demande si François Hollande "savait", et lui enjoint de "s'expliquer devant les Français".

Pour lui, le mensonge de Cahuzac "signe définitivement la fin de la gauche morale et donneuse de leçons".

17h49 - Montebourg: "Les bras m'en tombent"

Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a déclare mardi à Marseille "les bras m'en tombent, je n'ai pas de mots", en réaction à la mise en examen de l'ex-ministre Jérôme Cahuzac.

"Je ne pensais pas qu'on en était là", ajoute Arnaud Montebourg, interrogé par la presse, en marge d'une visite à Marseille dans le cadre du train de l'industrie.

17h40 - Christian Jacob s'interroge

Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, déclare avoir "du mal à imaginer que Hollande et Ayrault n'aient pas été au courant de la situation".

L'attitude de Jérôme Cahuzac a été "inqualifiable", selon l'expression employée par l'ancien ministre lui-même, car "il a menti sciemment et de manière éhontée devant la représentation nationale", déclare-t-il dans les couloirs de l'Assemblée. "Nous avons été très dignes dans l'opposition, nous lui avons posé une fois la question (...). Il nous a répondu: "Je n'ai pas et je n'ai jamais eu de compte à l'étranger". Cet acte est inqualifiable."

17h27 - Hollande et Ayrault savaient-ils?

Le député UMP Daniel Fasquelle a soulevé sur BFMTV la question de savoir si François Hollande et Jean-Marc Ayrault savaient que Jérôme Cahuzac avait des comptes à l'étranger. "Et si oui, pourquoi mettre tant de temps à l'écarter du gouvernement?", demande le député.

|||>> L'ESSENTIEL

• "Dévasté par le remords", Cahuzac demande pardon pour "une faute inqualifiable"

• Il avoue avoir détenu un compte d'environ 600.000 euros à l'étranger

Laure Beaudonnet