"Les conditions n'ont pas été réunies": Lucie Castets renonce à se porter candidate à la législative partielle en Isère

Lucie Castets, le 24 juillet 2024 - JOEL SAGET / AFP
Ce jeudi, elle se disait prête à se porter candidate. Ce vendredi 18 octobre dans une déclaration transmise à l'AFP, Lucie Castets a annoncé renoncer à candidater à la future législative partielle en Isère, organisée après la démission du député La France insoumise Hugo Prévost. Le nom de l'ex-candidate à Matignon pour le Nouveau front populaire était évoqué pour représenter l'alliance des partis de gauche dans cette élection législative partielle.
"Je n'y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n'ont pas été réunies pour cette partielle", a-t-elle déclaré, estimant néanmoins que "la personne importe peu et (qu'il) faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription" à cheval sur Grenoble et une partie de sa banlieue nord, où La France insoumise envisageait de la soutenir.
Une élection partielle d'ici trois mois
"Ce qui m'a été proposé ne me permettait pas, selon moi, de continuer à agir comme trait d'union de la gauche", a expliqué la haute fonctionnaire de 37 ans, qui ne souhaitait pas siéger au sein du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale. Le parti de Jean-Luc Mélenchon en faisait au contraire une condition non négociable pour lui accorder l'investiture et briguer le siège laissé vacant par la démission d'Hugo Prévost.
Ce dernier, qui avait battu en juillet l'ancien ministre Olivier Véran, a démissionné après des accusations de "faits graves à caractère sexuel" commis notamment lorsqu'il dirigeait le syndicat Union étudiante, proche de LFI.
Son départ a enclenché le compte à rebours de l'élection partielle, qui doit se tenir d'ici trois mois, et le jeu des tractations au sein des partis. À commencer par LFI, qui avait obtenu cette circonscription dans le cadre de l'accord fondateur du NFP juste après la dissolution de l'Assemblée nationale prononcée le 9 juin par le président Emmanuel Macron.