Législatives: Jean-Marie Le Guen veut faire partie de la majorité présidentielle

Jean-Marie Le Guen, proche de Manuel Valls, a les mêmes envies pour les législatives: il souhaite faire partie d'une éventuelle majorité présidentielle. Celui qui était député élu à Paris avant d'entrer au gouvernement a expliqué ce mercredi soir sur notre antenne:
"Je souhaite m’inscrire dans la majorité présidentielle. Je considère normal qu’Emmanuel Macron ait fixé un certain nombre de règles pour cette appartenance à cette majorité présidentielle, principalement des règles de loyauté et d’adhésion aux grands principes de sa politique, donc je m’inscris totalement dans cela et dans cette action."
Il est exigé des candidats à la candidature "République En Marche" de se déclarer sur internet et d'envoyer une lettre de motivation...ce que le secrétaire d'Etat au Développement et à la Francophonie n'a pas fait. "Non, je ne l’ai pas faite mais j’ai fait parvenir un certain nombre d’informations à Emmanuel Macron et à son équipe et j’attends très simplement ce qui va se passer", a-t-il détaillé.
"On verra ce que dira Emmanuel Macron"
Est-ce à dire qu'il va quitter le Parti socialiste qui a lancé une procédure contre Manuel Valls?
"Je ne quitterai pas le Parti socialiste en tous cas on va voir ce qu’il va se passer dans les mois qui viennent, parce qu’on ne sait pas très bien où tout cela va. Mais je suis socialiste depuis plus de quarante ans je n’ai pas l’intention comme ça de renoncer à ce qui a été mon engagement", a-t-il rétorqué.
Il n'a pas ménagé ses critiques à l'égard de certains cadres du Parti socialistes: "J’étais hier à une réunion du Bureau national du Parti socialiste. Je leur ai dit: ‘Ecoutez, quand on a eu la défaite politique et morale qui a été celle de notre collectif, il faut un peu plus d’humilité’. Voir des petits ayatollahs, enfin des frondeurs qui se transforment en ayatollahs, c’est assez pitoyable." Jean-Marie Le Guen pense que l'éventualité d'une candidature "République En Marche" de Manuel Valls n'est pas balayée: "On verra ce que dira Emmanuel Macron, in fine."