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"Le préfet de police fait son travail": Gérald Darmanin réitère sa confiance à Didier Lallement

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Malgré les vives critiques à l'encontre du préfet de police de Paris, le ministre de l'Intérieur lui a, une nouvelle fois, assuré tout son soutien.

Cible priviligiée des critiques et des appels à la démission tant il incarne les violences policières pour une partie de l'opinion et la gauche, le préfet de police de Paris Didier Lallement continue d'électriser les débats. Après les critiques du maintien de l'ordre lors des manifestations de gilets jaunes, l'évacuation brutale d'un camp de migrants à Paris et le passage à tabac de Michel Zecler par des policiers, le ministre de l'Intérieur continue malgré tout d'assurer son soutien au préfet de police.

"C'est difficile d'être préfet de police. J'aimerais qu'on arrête d'attaquer les fonctionnaires. Ils font leur travail", a-t-il martelé ce mercredi soir sur BFMTV.

"Le préfet de police fait son travail"

Et de poursuivre: "Quand on n'en est pas content d'un haut fonctionnaire, on le change. Cela m'arrive toutes les semaines de proposer au président de la République de changer de préfet. En l'occurence, le préfet de police fait son travail." Une fois encore, Gérald Darmanin a réitéré sa "confiance" à Didier Lallement affirmant que "le jour où ça ne sera plus le cas, ça se verra. Le jour où je penserai qu'il y a un problème, je le recevrai et je dirai qu'il faut changer".

Le choix de nommer Didier Lallement à la préfecture de police de Paris est celui d'Emmanuel Macron. Sa mission: appliquer une nouvelle stratégie du maintien de l'ordre après les exactions du 1er décembre 2018 à Paris lors de l'acte 3 des "gilets jaunes". L'objectif: aller au contact des manifestants pour éviter les dégradations commises par les casseurs.

"J'ai demandé au préfet de police de me dire très précisément quel travail il faut faire de renseignement pour identifier ces personnes", a développé Gérald Darmanin qui dit également travailler avec le Garde des Sceaux sur "des mesures sans précédent pour faire des 'interdictions de paraître', c'est-à-dire qu'ils ne viennent pas dans un territoire où il y a une manifestation car on sait qu'ils vont casser".
Ambre Lepoivre Journaliste BFMTV