Le maire, élu le plus populaire des Français, surtout dans les petites villes

Selon un sondage Odoxa pour France Info, France Bleu et la presse régionale, 63% des Français ont une bonne opinion de leur maire. Un bilan bien plus positif que les députés ou les sénateurs.

Ils sont jugés compétents, honnêtes et dynamiques par les deux tiers de leurs concitoyens. Les maires demeurent les élus les plus populaires auprès des Français, particulièrement dans les petites communes, selon un sondage Odoxa pour franceinfo, France Bleu et la presse régionale.

Largement plus populaires que les députés et sénateurs

D'après cette enquête, 63% ont une bonne opinion de leur édile, une appréciation qui monte même à 68% dans les petites communes de moins de 2.000 habitants. Le taux d'opinions favorables décroît dans les grandes agglomérations: 51% seulement des résidents interrogés dans les communes de plus de 100.000 habitants ont une bonne opinion de leur maire.

Les maires sont en tout cas beaucoup plus populaires que d'autres élus: deux fois plus que les présidents de région (38% d'opinions favorables), les députés (35%) et les présidents de département (35%), et presque trois fois plus que les sénateurs (25%).

41% des Français ne savent pas pour qui ils voteront

L'enquête montre aussi le soutien des Français aux problèmes auxquels les maires font face. Les trois quarts des sondés pensent que les maires manquent de moyens et de soutien de la part de l'Etat, et les deux tiers affirment que ces élus ont trop de responsabilités et font face à un manque de respect conséquent. La majorité des sondés, d'ailleurs, n'aimerait pas occuper le poste.

Pour autant, à cinq mois des élections municipales, 41% des Français ne savent pas encore s'ils voteront pour leur maire sortant ou un autre candidat. Les 58% restants se répartissent quasiment à égalité entre ceux qui veulent réélire le maire ou son dauphin (31%) et ceux qui voteront pour un autre candidat (27%).

Sondage réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 3.005 personnes âgées d'au moins 18 ans, selon la méthode des quotas, par questionnaire auto-administré en ligne du 24 au 30 septembre 2019. La marge d'erreur se situe entre 0,8% et 1,8%.

J. G. avec AFP