La rue arabe nous oblige à agir au Proche-Orient, dit Sarkozy

Nicolas Sarkozy, ici à son arrivée aux Nations Unies, a exhorté mardi à New York les protagonistes du conflit au Proche-Orient à sortir de l'impasse le processus de paix israélo-palestinien, pour ne pas entraver l'évolution des pays arabes vers la démocra - -
NEW YORK (Reuters) - Nicolas Sarkozy a exhorté mardi tous les protagonistes du conflit au Proche-Orient à sortir le processus de paix israélo-palestinien de l'impasse pour ne pas empoisonner l'évolution des pays arabes vers la démocratie.
"Puisqu'enfin les sociétés arabes bougent vers la liberté, alors prenons garde que des conflits qui durent depuis 60 ans ne viennent empoisonner la construction de la démocratie dans les pays musulmans", a-t-il déclaré dans un discours à l'Onu lors d'une conférence des "amis de Libye".
"Non seulement la rue arabe nous donne une obligation d'agir mais elle condamnerait toute forme d'immobilisme", a ajouté le président français.
Nicolas Sarkozy a ensuite eu un entretien avec le président palestinien Mahmoud Abbas, qui maintient son intention de demander vendredi à l'Onu de reconnaître un Etat palestinien dans les frontières d'avant la guerre israélo-arabe de 1967.
Selon son entourage, Nicolas Sarkozy consacrera l'essentiel de son discours de mercredi devant l'Assemblée générale des Nations unies au conflit au Proche-Orient.
Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils opposeraient leur veto à une telle demande.
Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse