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Le secrétaire d'État Gabriel Attal fera son Service national universel

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Le secrétaire d'État auprès du ministère de de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, invité de RMC et BFMTV ce vendredi matin, annonce par ailleurs qu'il souhaite rendre le SNU "obligatoire" pour tous les jeunes avant 2026.

"Je mets en place une mesure pour les jeunes, je suis encore à peu près jeune, c'est important que j'aille tester." Invité de Jean-Jacques Bourdin pour BFMTV et RMC ce vendredi matin, Gabriel Attal annonce qu'il participera lui-même au service national universel (SNU) dont il est charge. Cette promesse de campagne d'Emmanuel Macron va connaître sa première expérimentation, cette année au mois de juin, avec 13 départements pilotes et près de 3000 volontaires.

En uniforme, les jeunes seront hébergés pendant quinze jours dans des internats ou bâtiments de l'armée et encadrés par des "militaires, éducateurs, animateurs, personnels de l'Éducation nationale qui seront volontaires", détaille le secrétaire d'État chargé de la jeunesse.

"C'est un projet qui est extrêmement collectif", se félicite-t-il.

"Il va y avoir une montée en puissance"

Pour cette première expérimentation, les jeunes seront formés aux premiers secours, aux réactions à avoir en cas d'attentat ou de catastrophe naturelle, et recevront des modules sur la protection de l'environnement ou les valeurs de la République. Un bilan de santé et des tests de français leur seront aussi proposés.

Ouverte à tous les jeunes, qu'ils soient lycéens, en apprentissage ou même "décrocheurs", la mesure à terme "sera obligatoire", affirme Gabriel Attal mais qui n'est pas satisfait du calendrier tel qu'il existe aujourd'hui. "Un rapport propose 2026, je trouve que c'est un peu tard" regrette-t-il sur notre plateau. "La phase pilote en juin va nous permettre de voir dans quelle mesure on pourra aller plus vite." Celui qui est devenu à 29 ans le plus jeune membre d'un gouvernement sous la Ve République espère ainsi annoncer "une montée en puissance" à l'issue de cette expérimentation.

Il se réjouit par ailleurs de l'effet bénéfique qu'un tel engagement pourrait apporter. "Un jeune qui s'engage, il gagne confiance en lui, il gagne un certain nombre de compétences", détaille-t-il. Avec in fine, un objectif: leur faire découvrir "qu'ils ont des choses à apporter à la société".
Jérémy Maccaud