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La France Insoumise

"Il faut qu'Emmanuel Macron s'en aille": Jean-Luc Mélenchon réclame toujours la démission du président de la République

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Après le rejet de la motion de destitution d'Emmanuel Macron déposée par la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon affirme refuser de "renoncer à la dissolution et à la présidentielle anticipée " ce vendredi 10 octobre.

Face à la crise politique qui agite la France, la solution, pour Jean-Luc Mélenchon, passe par un départ du président de la République. Le fondateur de la France insoumise a répété son souhait "qu'Emmanuel Macron s'en aille", ce vendredi 10 octobre, lors d'une conférence de presse.

"Nous refusons de renoncer à la dissolution et à la présidentielle anticipée", a-t-il insisté, estimant toutefois qu'avec une dissolution de l'Assemblée nationale, "l'impasse durera".

"Dans ces conditions, seule une élection présidentielle anticipée permet l'adoption d'un loi spéciale pour adopter un budget" et trouver la stabilité du pays, soutient Jean-Luc Mélenchon.

"La volonté des votes ne se marchandent pas"

"Les députés n'ont pas été élus pour s'entendre entre copains mais pour assumer le mandat qui leur a été confiés", lance Jean-Luc Mélenchon devant les médias, assumant ainsi le choix de LFI de refuser les discussions de compromis.

"Nos députés n'ont pas été élus pour s'entendre avec la Macronie, ni le RN, ni la droite, mais pour au contraire rompre avec leurs politiques", poursuit l'ancien député. Ajoutant: "La volonté des votes ne se marchande pas." L'Assemblée nationale "n'a toujours pas de majorité pour accepter un budget cohérent", rappelle le chef de file des Insoumis.

Un "défilé à l'Élysée"

Tous les chefs de parti, à l'exception de LFI et du RN, sont conviés à l'Élysée pour une rencontre avec Emmanuel Macron à 14h30, ce vendredi. "Il y aura le défilé à l'Élysée, dont monsieur Macron nous a dispensé", a réagi Jean-Luc Mélenchon.

Depuis la nomination de Sébastien Lecornu, la France insoumise n'a participé à aucune rencontre, Jean-Luc Mélenchon évoquant "une perte de temps".

Arthus Vaillant