José Bové retournera-t-il en prison ?

C'est aujourd'hui que José Bové saura s'il doit retourner en prison. Il est convoqué en début d'après-midi par le Juge d'application de peines de Millau.
José Bové a été condamné à quatre mois de prison ferme en novembre 2005 par la cour d'appel de Toulouse pour un arrachage de plants de maïs transgénique en juillet 2004 à Menville (Haute-Garonne).
Une condamnation confirmée en février par la Cour de cassation et toujours pas appliquée. L'ancien porte-parole de la Confédération paysanne a déjà fait savoir qu'il refuserait tout aménagement de peine, y compris la pose d'un bracelet electronique qui pourrait lui éviter l'incarcération.
José Bové demande à l'Etat de prendre ses responsabilités, après le Grenelle de l'environnement qui a vu le chef de l'Etat suspendre la culture commerciale des OGM en attendant les conclusions d'une prochaine expertise.
Selon le leader altermondialiste, le juge d'application des peines de Millau se retrouve devant un épineux problème alors que le gouvernement vient de suspendre la culture commerciale des OGM(voir extrait sonore ci-contre)
José Bové a déja purgé 44 jours de détention à l'été 2002 pour les dégradations du McDonald's de Millau (Aveyron). Puis il a été incarcéré du 22 juin au 02 août 2003 (grâce présidentielle du 14 juillet) à la prison de Villeneuve-Lès-Maguelone (Hérault) après la destruction de plants de riz transgénique au centre CIRAD de Montpellier et de semences de maïs transgénique dans les locaux de la société Novartis à Nérac (Lot-et-Garonne).