Jean-François Copé entre "droite décomplexée" et unité

Jean-François Copé s'est à nouveau présenté lundi comme le candidat d'une "droite décomplexée" dans la course à la présidence de l'UMP qui l'oppose à l'ancien Premier ministre François Fillon. /Photo prise le 26 mai 2012/REUTERS/Regis Duvignau - -
PARIS (Reuters) - Jean-François Copé s'est à nouveau présenté lundi comme le candidat d'une "droite décomplexée", dans la course à la présidence de l'UMP.
Le climat entre l'ancien Premier ministre François Fillon et son rival s'est tendu à l'approche de l'élection dimanche du président du principal parti de droite français.
Le maire de Meaux a défendu sur RTL une "droite décomplexée" par opposition à une "droite molle", un terme qu'il s'est cependant défendu d'appliquer à son rival François Fillon.
Refusant de "personnaliser" ce qualificatif, il a simplement évoqué "certains de (ses) amis (...) qui sont un peu prisonniers de la gauche bien pensante."
Le secrétaire général de l'UMP s'est parallèlement attaché à prôner le rassemblement, assurant que s'il sortait vainqueur du scrutin "il n'y aura(it) pas d'éclatement de l'UMP, parce que ce qui nous rassemble est infiniment supérieur à ce qui nous divise."
"Le vrai adversaire, il est à l'extérieur de l'UMP", a-t-il déclaré.
Un message également mis en avant par Valérie Pécresse, soutien de l'ex Premier ministre. "Notre seul ennemi aujourd'hui, c'est la gauche et François Hollande", a-t-elle déclaré sur France Info.
Myriam Rivet pour le service français, édité par Yves Clarisse