Manuel Valls: "Nous travaillons à une France plus forte et plus juste"

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"C'est un moment de vérité pour la France car il faut redresser le pays", a insisté Manuel Valls au 20 heures de France 2 mercredi. Plus tôt dans la journée, il avait annoncé des mesures qui doivent permettre d'économiser 50 milliards d'euros via le pacte de responsabilité.
Ce gain de 50 milliards doit "financer le pouvoir d'achat des Français, notamment de ceux payés au Smic qui verront leurs revenus augmenter de 500 euros, mais aussi à baisser les déficits. La France a vécu 30 ans au-dessus de ses moyens. Notre dette est de 30.000 euros par Français.
"Nous prendrons des mesures de baisse des impôts. Nous devons faire baisser les impôts pour retrouver la croissance, la création de richesse avec un seul objectif: l'emploi. C'est le sens du pacte de responsabilité: tout faire pour l'emploi et la compétitivité".
Avec le président de la République nous travaillons à une France plus forte et plus juste", a insisté le Premier ministre rappelant que les prestations sociales ne seront pas revalorisées en 2014, à l'exception du minimum vieillesse et des minimas sociaux.
Manuel Valls s'est néanmoins défendu de mener une politique d'austérité, assurant que ce gel n'irait "pas au-delà de 2015". Surtout, a réfuté Manuel Valls, "ces annonces ne sont pas faites pour satisfaire Bruxelles ou l'Allemagne", malgré le refus des deux d'accorder un nouveau délai sur la réduction des déficits à la France.
" Nous prendrons des mesures de baisse des impôts. (...) Nous devons faire baisser les impôts pour retrouver la croissance, la création de richesse avec un seul objectif : l'emploi. C'est le sens du pacte de responsabilité : tout faire pour l'emploi et la compétitivité".
"Je n'ai pas un instant à perdre"
Enfin Manuel Valls a refusé d'être présenté comme un concurrent à François Hollande lors de la présidentielle de 2017. "Le président de la République a été élu par les Français et j'incarne simplement un nouveau temps de son quinquennat. Je n'ai pas un instant à perdre", a-t-il assuré refusant de répondre directement sur ses ambitions personnelles.
"Les Français attendent de moi que je travaille au rassemblement. Je souhaite d'ailleurs que chaque parlementaire, chaque responsable politique prenne conscience de ses responsabilités".
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