Incidents à Rennes: "aucune violence ne doit être acceptée", insiste François Hollande

François Hollande, le président de la République. - AFP
Le président François Hollande a dénoncé les nombreuses dégradations commises vendredi soir dans le centre de Rennes par quelque 300 casseurs, estimant qu'"aucune violence ne doit être acceptée". "Aucune violence ne doit être acceptée", a-t-il déclaré, alors que la capitale bretonne retenait son souffle samedi avant une manifestation interdite contre "les violences policières".
"10.000 soldats sont disposés sur le territoire pour protéger, non pas simplement des bâtiments, mais pour protéger la population, en plus des forces de police et de gendarmerie qui ne doivent pas être détournées de leur mission", a insisté le chef de l'Etat, en marge d'un déplacement au Nigeria.
Vendredi soir, une manifestation à Rennes a dégénéré quand des casseurs s'en sont pris à des magasins, des agences de banque, mais aussi à un commissariat ou à la mairie. De nombreux dégâts sont à déplorer mais surtout ces incidents montrent, selon les policiers, une montée en puissance de la violence perpétrée par des "casseurs professionnels".
Un très important dispositif de sécurité a été mis en place ce samedi à Rennes. Les habitants sont invités à "éviter" le centre-ville en vue de cette manifestation qui a lieu malgré l'interdiction préfectorale.