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Gouvernement

Ayrault : Premier ministre, "ce n'est pas l'enfer", mais...

Jean-Marc Ayrault

Jean-Marc Ayrault - -

Le Premier ministre reconnaît toutefois que certains membres du gouvernement jouent "leur propre partition au risque de saper l'autorité du chef d'orchestre".

"Matignon, ce n’est pas l’enfer contrairement à ce que l’on dit". Mais... "C’est lourd, exigeant et passionnant". Mardi dans La Dépêche du Midi, Jean-Marc Ayrault assure être à l'aise à Matignon, bien que certains membres du gouvernement jouent "leur propre partition au risque de saper l'autorité du chef d'orchestre".

"Tout cela doit fonctionner ensemble avec un seul but : remettre la France sur les rails", précise encore, dans cet entretien, Jean-Marc Ayrault. Qui ajoute que les trublions de son équipe sont "en train de se calmer". "Les Français n’apprécient pas quand tel ou tel musicien de l’orchestre se laisse aller à jouer de fausses notes. Qu’il y ait des sensibilités différentes, c'est normal. Mais quand on est au gouvernement, il n’y a qu’une seule partition, celle du gouvernement", dit-il. "Ce qui prime, c’est l’intérêt général".

Tout va bien, merci !

Par ailleurs, le Premier ministre s'est défendu d'être piégé par le rapport Gallois sur la compétitivité qui doit être remis au gouvernement le 5 novembre et qui proposerait selon Le Figaro de baisser les cotisations sociales de 30 milliards d'euros sur deux ou trois ans, de réduire les dépenses publiques et d'augmenter légèrement la CSG et la TVA.

"Un rapport n’est pas forcément à prendre dans son intégralité", dit-il. "C'est au gouvernement d’apprécier ce qu’il peut ou ne peut pas retenir. Mais ce qui est sûr, c’est que le chantier de la compétitivité est lancé car il est nécessaire pour lutter contre le chômage".