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Rassemblement national

"Jamais de la vie": au procès du RN, Marine Le Pen affirme ne pas faire pression sur la justice

Marine Le Pen au tribunal correctionnel de Paris le 5 novembre 2024

Marine Le Pen au tribunal correctionnel de Paris le 5 novembre 2024 - STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Interrogée sur TF1 sur les réquisitions prononcées contre elle par le parquet dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Front national, Marine Le Pen dénonce "une peine de mort politique".

"Jamais de la vie." Face aux réquisitions du parquet de Paris, Marine Le Pen contre-attaque et dénonce, dans le 20 Heures de TF1, "un réquisitoire révoltant, profondément outrancier" à son encontre.

Dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Front national (devenu Rassemblement national), le parquet de Paris a requis cinq ans de prison, dont trois avec sursis, ainsi que cinq ans d'inéligibilité à l'encontre de la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale.

"C'est ma mort politique qui est réclamée", insiste Marine Le Pen.

Après les réquisitions du parquet, la contre-attaque du parti se joue aussi sur les réseaux sociaux, avec notamment la diffusion d'une pétition intitulée "Soutenez Marine! Défendez la démocratie".

Dans le but de faire pression sur la justice? "Jamais de la vie", argue l'ancienne candidate à l'Élysée. "Il a bien fallu donner la possibilité à ceux qui étaient indignés d'exprimer cette indignation, de la manière la plus pacifique qui soit, par une pétition", fait-elle valoir sur TF1.

"L'objectif est de s'attaquer à une opposante politique"

Si les réquisitions du parquet étaient confirmées en justice, la candidature de Marine Le Pen à la présidence de la République serait donc impossible en 2027. "On m'appliquerait une peine irréparable (...) ce n'est pas la justiciable qui est jugée, mais la cible politique", ajoute-t-elle.

Pour Marine Le Pen, "l'objectif est de s'attaquer à une opposante politique", privant "le peuple français" de "voter pour la candidate qu'ils souhaitent." Une telle condamnation serait, selon elle, "une atteinte très violente à la démocratie."

Lucie Valais Journaliste BFMTV